Indicateurs clés

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impressions sur les réseaux sociaux

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Affluence totale

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joueuses licenciée en Australie

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joueuses licenciée en Nouvelle-Zélande

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entraîneures titulaires d’une licence en Australie

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arbitres titulaires d’une licence en Australie

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entraîneures titulaires d’une licence en Nouvelle-Zélande

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arbitres titulaires d’une licence en Nouvelle-Zélande

Domaines contributifs

Infrastructures

L’amélioration d’infrastructures telles que les stades, les sites d’entraînement ou les installations publiques constitue l’un des nombreux héritages laissés par les grandes compétitions sportives comme la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. La présente section fait état de tous les projets de construction et de rénovation entrepris dans les deux pays hôtes. Cela inclut les infrastructures conçues ou modernisées dans une optique de haute performance, comme les stades ou les sites d’entraînement, ainsi que les installations publiques qui ont été rénovées pour que les clubs puissent accueillir aussi bien des hommes que des femmes, ou dont les terrains ont été améliorés pour accueillir davantage de monde.

Investissements dans les stades

La Coupe du Monde Féminine 2023 s’est déroulée dans neuf villes hôtes qui abritaient dix stades : six en Australie et quatre en Aotearoa Nouvelle-Zélande. Chacun de ces stades, à des degrés divers, a fait l’objet de renovations qui seront utiles longtemps après la tenue de la compétition et qui profiteront à de nombreux sports, et pas uniquement au football. Il est à noter que chaque pays hôte a eu recours à son propre modèle de financement, base sur des contributions issues de son gouvernement, des collectivités régionales et territoriales, des sites, des villes hôtes, des clubs ou encore des fonds d’investissement locaux.

Étude de cas

Programme national d’équipements publics

Faire peser les chiffres

Avant que l’hiver 2022 s’installe puis que la fièvre de la Coupe du Monde Féminine 2023 s’empare du pays, le compte à rebours a débuté. En mai 2022, la Fédération Australienne de Football et ses Neuf fédérations régionales ont lancé un audit national des installations afin d’évaluer l’état des infrastructures et de faciliter le travail de planification dans ce domaine. L’objectif était clair : déceler les lacunes en matière d’infrastructures qui pouvaient empêcher le pays d’atteindre son objectif, à savoir la parité dans la pratique du football à l’horizon 2027. Plus de 10 millions de données, portant sur 1 900 infrastructures et 4 350 terrains, ont été patiemment collectées dans tout le pays, et leur analyse a permis de dépeindre un tableau précis mais quelque peu alarmant du football au sein des territoires en Australie.

Les chiffres sont éloquents. Cet audit national a fait bouger les lignes en révélant que seulement 36% des stades étaient équipés de vestiaires distincts pour hommes et femmes. La Fédération Australienne de Football a donc créé la campagne #Equaliser (Remettre les pendules à l’heure), une initiative ciblée lancée pendant les élections fédérales de 2022 pour remédier auxdites lacunes infrastructurelles et mobiliser des fonds. Depuis, la campagne a permis de lever AUD 7 750 000 pour moderniser les infrastructures locales dans quatre États australiens. Les travaux de rénovation sont en cours, mais il y a du pain sur la planche. Seulement un tiers des terrains possèdent un système de drainage adéquat et seulement 71% disposent d’un système d’éclairage. La situation s’améliore petit à petit. L’objectif de la Fédération Australienne de Football est de s’appuyer sur cet audit pour définir les futures politiques d’investissement en matière d’infrastructures dans les territoires, et de travailler avec l’ensemble des pouvoirs publics (au niveau fédéral, régional et territorial) pour répondre aux besoins et priorités des collectivités et, in fine, allouer les fonds là où ils sont le plus indispensables. Les données de l’audit seront actualisées chaque année, le but étant que les infrastructures satisfassent aux critères fixés par la Fédération Australienne de Football. Dans l’intervalle, les territoires ayant un besoin urgent de rénover leurs vestiaires ou leur système de drainage, d’irrigation ou d’éclairage reçoivent une aide précieuse.

Grâce à ‘l’effet Coupe du Monde’, nous prévoyons un afflux de 400 000 Nouvelles pratiquantes au cours des cinq prochaines années.

James Johnson
Directeur general de la Fédération Australienne de Football

Domaines contributifs

Économie et finances

Ce domaine contributif concerne les investissements réalisés dans le cadre de la compétition et des futurs projets au titre des retombées. Il inclut les investissements et la stratégie de marque de la FIFA et des pays hôtes, mettant en évidence le potentiel commercial du football féminin en tant que produit et marché.

Investissements en matière de retombées

Les investissements sont indispensables au développement du football féminin. L’avantage d’accueillir le plus grand événement sportif féminin au monde est que cela permet de mobiliser différentes parties prenantes disposées à y investir. Les investissements réalisés par la FIFA, les associations membres, les pouvoirs publics et les instances sportives jouent un rôle clé pour renforcer le football féminin dans les pays hôtes par le biais des programmes et perspectives proposés.

Investissements de la FIFA

Les investissements de la FIFA dans la Coupe du Monde Féminine sont passés de USD 155 millions pour l’édition 2019 à USD 499 millions pour l’édition 2023. Cette hausse importante tenait à l’ancrage géographique élargi et à l’augmentation du nombre d’équipes, mais elle a aussi notablement permis d’améliorer les niveaux de service et les standards de qualité dans tous les aspects de la compétition. S’agissant des contributions financières versées par la FIFA aux équipes participantes, celles-ci ont triplé, passant d’un total de USD 50 millions en 2019 à USD 152 millions en 2023. Il est à noter que USD 110 millions ont été versés aux associations membres participantes à titre de primes, sur la base de leurs résultats dans la compétition.Pour la première fois dans l’histoire de la compétition, chaque joueuse a reçu une prime fixée en fonction des performances de son équipe. Publiée en 2023, l’évaluation comparative de la FIFA sur le football féminin, Déterminer le rythme, a permis d’évaluer le salaire brut moyen d’une footballeuse professionnelle à USD 16 825. Ce chiffre met en exergue l’importance de la rémunération perçue par les joueuses participant à la Coupe du Monde Féminine 2023, certaines ayant touché à ce titre l’équivalent de plus d’un an de salaire. Cet effort financier a permis de fixer un standard de rémunération plus élevé lors des compétitions, aidant ainsi les joueuses à mieux se concentrer sur leurs performances sportives.

La FIFA a également augmenté la dotation du programme de répartition des bénéfices aux clubs, qui vise à récompenser les clubs acceptant de libérer leurs joueuses pour la Coupe du Monde Féminine, ainsi que les clubs ayant assuré la formation desdites joueuses entre leur 12e et leur 22e anniversaire. La FIFA a conscience de l’importance du football de club dans le développement du football féminin et l’accélération de sa professionnalisation. Ainsi, les clubs qui mettent à disposition de leurs joueuses des parcours professionnalisants et des environnements de haute performance sont récompensés. Les sommes versées au titre de ce programme sont passées de USD 8,46 millions en 2019 à USD 11,3 millions en 2023.

Investissements dans la professionnalisation de la A-League féminine

Investir dans un environnement de haute performance permet de générer, sur le terrain, un produit attractif et équilibré sportivement, ce qu’illustre parfaitement la A-League féminine. Les sommes injectées dans la A-League féminine ont accéléré le passage au professionnalisme, avec un salaire minimum annuel s’élevant désormais à AUD 25 000. Ces meilleures conditions de rémunération aident les joueuses à se consacrer pleinement au football. Organisé d’octobre à avril, le championnat accueille également le seul club féminin professionnel néo-zélandais, le Wellington Phoenix. Une deuxième franchise, basée à Auckland/Tāmaki Makaurau, devrait prendre part au championnat lors de la saison 2025/26. La professionnalisation du championnat par le biais des contrats a grandement contribué à la bonne préparation des joueuses en amont de la Coupe du Monde Féminine 2023. Huit joueuses des Matildas et dix des Football Ferns évoluaient en A-League pendant la saison 2022/23 avant d’être retenues pour la compétition. Par ailleurs, les clubs ont revu à la hausse leurs standards de qualité et de parité dans leur environnement de haute performance.

Paige Satchell of the Phoenix attempts to evade Natalie Tathem of Melbourne Victory

Retombées pour l’économie locale

Les importantes retombées socio-économiques de la Coupe du Monde Féminine 2023 ont été consignees dans un rapport (en anglais) publié en décembre 2023 par le gouvernement néo-zélandais.

Données clés :

  • La co-organisation de la Coupe du Monde 2023 a permis à l’Aotearoa Nouvelle-Zélande de dégager des bénéfices nets de NZD 109,5 millions

  • Le rapport coûts-bénéfices s’élevait à 1,34, soit un bénéfice de NZD 1,34 pour chaque dollar néozélandais dépensé

  • L’événement a attiré 26 915 visiteurs internationaux, soit plus que les 22 706 attendus

  • La compétition a généré une exposition médiatique internationale très positive, ce qui devrait permettre de stimuler le tourisme et rapporter quelque NZD 22,5 millions

  • Les investissements liés à la compétition ont permis de faire avancer différents projets d’infrastructure, avec à la clé un évitement de coûts estimé à NZD 18,5 millions

Vous trouverez d’autres données clés dans le rapport Puawānanga sur l’héritage (en anglais).

New Zealand v Norway: Group A - FIFA Women's World Cup Australia & New Zealand 2023

Domaines contributifs

Opérations et organisation

Ce domaine tient compte de la mesure dans laquelle l’organisation de la compétition a contribué au développement du football féminin. Outre les opérations classiques, il inclut les activités des équipes, les volontaires, les programmes de football de jeunes et les séminaires.

Opérations liées à la compétition

Relèvement des niveaux de services

Pour Australie et Nouvelle-Zélande 2023, la FIFA a amélioré les niveaux de services garantis par rapport à ceux offerts aux équipes lors de France 2019. Ces améliorations concernaient la classe des vols internationaux, la catégorie des voyages nationaux pendant la compétition, la mise en oeuvre du concept de camp de base, les standards d’hébergement et les services annexes. En outre, la taille maximale de chaque délégation a été portée à 50 personnes, et chaque association member participante a pu choisir de loger ses joueuses dans des chambres simples ou doubles, ou dans un mélange des deux. Dorénavant, tous ces services seront identiques pour les déclinaisons masculine et féminine de la compétition phare de la FIFA. Ils serviront de référence pour les autres entités amenées à organiser des compétitions de football féminin et des événements sportifs en général.

Activités des équipes

Les activités des équipes incluent les séances d’entraînement (qui peuvent être à huis clos ou ouvertes au public et aux médias) ainsi que les conférences de presse officielles. Au total, les 32 équipes qualifiées ont participé à 128 conférences de presse officielles, 454 séances d’entraînement (dont 116 officielles et 338 classiques) et 32 séances ouvertes au public qui ont attiré 4 511 invités et 325 représentants des médias en Australie, et 1 224 invités et 96 représentants des médias en Aotearoa Nouvelle-Zélande. Les séances ouvertes au public ont offert un précieux aperçu des conditions d’entraînement de chaque équipe. La population locale et les supporters ont pu rencontrer leurs idoles et interagir avec elles, tandis que les joueurs, joueuses et entraîneur(e)s des formations locales ont pu observer et s’inspirer de leurs homologues de classe mondiale.

Domaines contributifs

Intérêt du public

Ce domaine contributif s’intéresse à l’influence qu’a eue la Coupe du Monde Féminine sur la base des interactions avec les supporters, les communautés et les individus.

Il s’appuie sur des données d’audience, des chiffres d’affluence (FIFA Fan Festival, Fan Zones, Unity Pitch, Tournée du trophée) et l’intérêt manifesté par le public, physiquement et en ligne. Ont également été pris en compte les initiatives, programmes et contenus qui ont permis d’attirer un nouveau public, de faire évoluer les perceptions et plus généralement d’accroître la popularité et la visibilité du football féminin. D’après le rapport sur la couverture média de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 publié par Isentia, la compétition a généré une audience potentielle cumulée de :

  • 1 783 921 143 en Australie

  • 386 967 436 en Nouvelle-Zélande

L’audience potentielle cumulée est calculée en tenant compte du lectorat moyen pour la presse écrite, de la consultation moyenne des articles publiés en ligne et des programmes de télévision/radio ayant couvert la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023.

L’audience importante enregistrée pour la Coupe du Monde Féminine 2023 à l’échelle mondiale et les records battus dans les deux pays hôtes ont contribué à modifier la perception du sport féminin tout en offrant de nouvelles perspectives aux sportives. En Aotearoa Nouvelle-Zélande, dans le sillage de la Coupe du Monde Féminine, la valeur marketing des joueuses a augmenté de 21% sous l’effet de l’exposition accrue dont elles ont bénéficié. Par ailleurs, de plus en plus de Néo-Zélandais trouvent que le sport féminin est attrayant et qu’il influe positivement sur la société, tandis que l’audience télévisée pour le sport féminin a grimpé de 29% sur un an. En Australie, une étude de Nielsen a montré que la Coupe du Monde Féminine 2023 avait donné plus de visibilité au sport féminin en Australie, 86% des personnes interrogées estimant par ailleurs que la qualité de vie s’était bonifiée dans le pays grâce à la compétition.

Interactions numériques

0 million

d’utilisateurs se sont rendus sur le Match Centre de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, notamment pour consulter la page Résultats et calendrier et télécharger le calendrier de la compétition

0,0 millions

d’abonnés suivent les différents comptes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, ce qui représente la plus vaste communauté mondiale en matière de football féminin et de sport féminin

0 millions

de visiteurs (soit une hausse de 130% comparé à France 2019) sur les plateformes numériques de la FIFA (FIFA.com, FIFA+ et chaînes FIFA+ connectées à la FAST TV notamment)

0 millions

d’interactions sur les différents comptes de la FIFA, soit une augmentation du trafic de 1 500% comparé à l’édition précédente

0 milliards

de vues générées pour les contenus publiés sur les réseaux sociaux et plateformes numériques de la FIFA

Billetterie

La stratégie consistait à remplir les stades et à inciter un maximum de personnes à assister aux rencontres en proposant des billets à des prix abordables. Les billets adultes étaient vendus à partir de AUD/NZD 20 et les billets enfants à partir de AUD/NZD 10. D’après l’enquête menée par la FIFA, 90% des spectateurs interrogés ont estimé que les billets offraient un bon rapport qualité-prix. Des records de frequentation nationaux ont été battus dans les deux pays hôtes. La competition a généré une affluence totale de 1 978 274 spectateurs, soit une moyenne de 30 911 personnes par match, pour un taux de remplissage des stades de 86,82% en cumulé.

Philippines v Switzerland: Group A - FIFA Women's World Cup Australia & New Zealand 2023

Domaines contributifs

Dimension socio-culturelle

Ce domaine contributif rend compte des programmes, initiatives et améliorations visant à offrir un football ouvert et accessible à tous. Cela concerne par exemple l’adaptation des infrastructures pour accueillir les personnes atteintes de handicap, ou l’inclusion de groupes sociaux diversifiés. Il comprend également les mesures visant à rapprocher les individus de leur patrimoine culturel et indigène.

Changement de perception

Il a été démontré que le fait d’accroître la visibilité des femmes dans le football, leur participation et le soutien en leur faveur avait des répercussions sur le context socio-culturel. Par exemple, le fait qu’il y ait des dirigeantes et des entraîneures dans le programme « Just Play de l’OFC » a entraîné une baisse de 49% du nombre d’enfants qui pensent que seules les femmes et les filles devraient s’occuper des tâches ménagères, et une hausse de 24% du nombre d’enfants qui pensent que les femmes peuvent entraîner aussi bien que les hommes.

Il était donc important, aux fins des retombées socio‑culturelles de la compétition, de suivre l’évolution des perceptions chez les supporters, les volontaires et les personnes impliquées dans des événements et activités connexes, afin de montrer comment cette compétition pouvait élever le football féminin et, partant, contribuer au changement social en favorisant un environnement plus paritaire sur le terrain et en dehors.

Voir des femmes réaliser des gestes que l’on croyait l’apanage des hommes, et l’engouement énorme que cela génère, sincèrement, je peux vous dire que ça a changé la donne.

Christine Holgate
Directrice générale de Team Global Express, Supporter officiel de la Coupe du Monde Feminine de la FIFA 2023

Domaines contributifs

Développement

Ce domaine contributif s’intéresse aux initiatives visant à developer le football féminin, de la base au plus haut niveau, sur le terrain et en dehors. Il concerne les stratégies mises en place par la FIFA et les pays hôtes dans le domaine du football féminin ainsi que les programmes déployés à l’échelle locale, régionale et mondiale.

La notion de développement s’applique à toutes les initiatives visant à favoriser le nombre de joueuses, d’entraîneures, de cadres et de dirigeantes dans le football. Cela concerne également des vecteurs comme les compétitions et les clubs, et la mesure dans laquelle ils contribuent à faire augmenter la part des femmes dans le football.

Développement

Levier d’activité

0%

des personnes à l’échelle mondiale affirment que la Coupe du Monde Féminine de la FIFA leur a donné envie de regarder plus souvent du football.

0%

disent avoir l’intention de jouer plus souvent au football.

Préparation des équipes nationales pour la Coupe du Monde Féminine 2023

La FIFA a aidé les 32 associations participantes à se préparer pour la compétition en leur versant une subvention dédiée. À titre de comparaison, chaque équipe a reçu USD 960 000, soit le double du montant octroyé pour l’édition 2019 (USD 480 000). Par ailleurs, un programme pilote de préparation physique a été créé à l’intention d’équipes barragistes ou déjà qualifiées. L’idée était de favoriser la compétitivité de sélections spécifiques compte tenu de la décision stratégique d’élargir le plateau de la Coupe du Monde Féminine à 32 équipes. Ce programme pilote comprenait la mise à disposition d’un mentor pour les sélectionneur(e)s et leur encadrement technique, ainsi qu’une formation ciblée sur la préparation physique des joueuses pour les compétitions internationales. Cinq des dix équipes en lice lors du Tournoi de barrage de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023 y ont pris part. Il s’agit de la Thaïlande (AFC), de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (OFC), d’Haïti et du Panamá (Concacaf), ainsi que du Portugal (UEFA), les trois derniers cités ayant décroché les ultimes billets disponibles pour la compétition finale. Le programme a été maintenu à l’issue du tournoi de barrage, et ce jusqu’au coup d’envoi de la compétition, le 20 juillet.

Nous avons pu améliorer la qualité de services offerts à l’équipe féminine, notamment en termes de recruteurs et de personnel médical, mais aussi au niveau des matches de préparation.

Teresa Romão
Secrétaire générale de la Fédération Portugaise de Football

Dans l’intervalle, plusieurs autres équipes ont pu en bénéficier, ce qui a contribué au niveau de jeu équilibré constaté à Australie & Nouvelle-Zélande 2023. Deux de ces équipes en particulier – le Danemark et l’Afrique du Sud – ont franchi la phase de groupes, les Banyana Banyana décrochant au passage leur toute première victoire en Coupe du Monde Féminine de la FIFA.

Étude de cas

Kyra Cooney-Cross

Le programme « Future Matildas » offre un environnement de haute performance aux meilleures jeunes âgées de 15 à 23 ans. Il s’inscrit dans la stratégie à long terme de la Fédération Australienne de Football visant à répondre aux problématiques mises en évidence dans son rapport 2020 sur la marge de progression, à savoir les débouchés pour les joueuses et la densité de l’effectif. Voici ce qui ressort du dernier bilan :

  • Les joueuses des catégories U-20 et U-23 ayant participé au programme « Future Matildas » ont eu beaucoup plus de temps de jeu en A-League féminine, avec de gros progrès à la clé.

  • Les joueuses de catégorie U-20 ont disputé en moyenne 11 matches de A-League féminine, soit 39,5% de plus que celles n’ayant pas pris part au programme.

Ce programme a aidé 18 joueuses de moins de 2 3 ans à effectuer leurs débuts en senior depuis 2020. Parmi elles, Kyra Cooney-Cross qui illustre tout l’intérêt à investir dans le développement des jeunes. Alors âgée de 21 ans, la joueuse a été titularisée pour chaque match de l’Australie à la Coupe du Monde Féminine 2023, et ses prestations ont même impressionné l’illustre Ian Wright. Ses performances lui ont valu de signer un contrat avec le club d’Arsenal, qui évolue en première division anglaise.

Australia Portraits - FIFA Women's World Cup Australia & New Zealand 2023

Étude de cas

Michaela Foster

La montée en puissance de Michaela Foster témoigne de la nouvelle politique de développement plus ambitieuse mise en place au sein de la Fédération Néo-Zélandaise de Football. Michaela avait participé au programme de développement « Future Ferns » et avait déjà été sélectionnée en équipe nationale de jeunes. L’un des éléments cruciaux de la stratégie « Aotearoa United: Legacy Starts Now » a été l’intégration du Wellington Phoenix à la A-League féminine australienne. Cela a permis d’offrir de meilleurs débouchés aux joueuses en faisant de cette équipe la première formation feminine professionnelle du pays. C’est dans ce context que Michaela Foster a pu percer. Ses performances remarquables pour sa première saison en A-League féminine, et notamment sa précision sur coup de pied arrêté illustrée par un but sur coup franc de 30 mètres, lui ont valu d’être retenue dans l’effectif des Football Ferns pour Australie & Nouvelle-Zélande 2023.

La possibilité de continuer à jouer dans mon pays, surtout après l’enthousiasme généré par cette magnifique Coupe du Monde, m’a probablement confortée dans ma décision de rempiler avec Wellington.

Michaela Foster

New Zealand Portraits - FIFA Women's World Cup Australia & New Zealand 2023

Étude de cas

Arbitres

L’augmentation du nombre de femmes arbitres est un bon indicateur du développement du football féminin. Dans ce contexte, la Fédération Australienne de Football a profité de la tenue de la Coupe du Monde Féminine 2023 pour lancer l’initiative « Our Game ».

Celle-ci consistait à organiser, avant les matches, des rencontres entre arbitres locales et internationales afin d’encourager les femmes et les jeunes filles à réfléchir aux opportunités de carrière dans l’arbitrage et à s’informer sur les parcours professionnalisants, à travers le prisme de la Coupe du Monde Féminine. Pour chaque match à domicile des Matildas, cinq femmes arbitres âgées de 15 à 26 ans étaient sélectionnées par leur fédération. Elles avaient ensuite la possibilité d’échanger, avant la partie, avec des femmes arbitres internationales autour des pratiques et standards du haut niveau. Pendant le match, les participantes s’asseyaient aux côtés de l’inspecteur d’arbitres et pouvaient écouter les communications entre arbitres. Des professionnels expérimentés ont également prodigué divers conseils et recommandations à ces apprenties arbitres pour les aider à progresser. Pour l’heure, 35 jeunes arbitres ont pu bénéficier de cette initiative.

Par ailleurs, au niveau de la confédération, le centre de formation des arbitres de l’AFC forme de plus en plus d’arbitres femmes. Ainsi, 14 femmes arbitres de l’AFC ont officié à Australie & Nouvelle-Zélande 2023.

Il est très important de metre en place ce type d'initiatives pour que les jeunes femmes arbitres puissent se faire une idée du parcours jusqu’au haut niveau et des opportunités professionnelles.

Renae Coghill
Formatrice d’arbitres de haut niveau à la Fédération Australienne de Football

Referees' Media Day - FIFA Women's World Cup Australia & New Zealand 2023