L’étude met en évidence les retombées économiques potentielles de la Coupe du Monde de la FIFA 2026™ à 48 équipes au Canada
Le pays devrait voir augmenter son activité économique – à savoir son PIB, ses revenus du travail ainsi que ses recettes publiques – et bénéficier de la création d’emplois durables
Réalisée par le cabinet Deloitte Canada, l’étude tient compte de l’ensemble des dépenses liées à la préparation et à l’organisation de la plus ambitieuse Coupe du Monde de la FIFA™ de l’histoire
La FIFA a publié les conclusions de la première évaluation des retombées économiques jamais réalisée en amont d’une Coupe du Monde de la FIFA™. Ce document s’intéresse plus précisément à l’activité économique attendue au Canada dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA 2026™, édition historique qui aura lieu dans 16 villes du Canada, des États-Unis et du Mexique.
D’après l’étude – qui couvre la période allant de juin 2023 à août 2026 –, la préparation et l’organisation de la Coupe du Monde 2026 pourraient engendrer une activité économique de CAN 3,8 milliards au Canada en sa qualité de pays hôte. Le premier match qui y sera organisé verra l’entrée en lice de l’équipe nationale dans la compétition, le vendredi 12 juin 2026. Cette activité économique se ventilerait comme suit : jusqu’à CAD 2 milliards pour le produit intérieur brut (PIB) national, CAD 1,3 milliard pour les revenus du travail et CAD 700 millions pour les recettes publiques. Par ailleurs, 24 100 emplois durables devraient être créés dans le pays au cours de cette période. L’étude indique également que pour chaque dollar canadien dépensé par les organisateurs ou par le public sur place, la compétition devrait contribuer au PIB national à hauteur de CAD 1,09. S’agissant des matches organisés au Canada, l’événement devrait contribuer au PIB à hauteur de CAD 155 millions en moyenne, et permettre de créer ou pérenniser 1 850 emplois par match sur le territoire national. Parmi les trois pays organisateurs, c’est au Canada que la compétition devrait engendrer le plus d’emplois durables par match.
Ces études reposent sur une analyse des dépenses du public sur place, ainsi que des dépenses d’investissement et d’exploitation liées à la préparation et à l’organisation de la compétition. Les chiffres ont été calculés sur la base de données transmises par FIFA 2026 et les comités des différentes villes hôtes au Canada, ainsi que sur les données et prévisions établies par les analystes du cabinet Deloitte Canada en charge de l’étude. D’après ces derniers, l’ensemble des dépenses liées à l’événement – comprenant les dépenses d’investissement et d’exploitation ainsi que celles du public – devrait atteindre un total de CAD 1,9 milliard sur la période allant de juin 2023 à août 2026.
Vittorio Montagliani, vice-président de la FIFA et président de la Concacaf, a déclaré : "La Coupe du Monde 2026 va avoir des retombées très positives au Canada. Des millions de Canadiens vont vouloir suivre la compétition, assister aux rencontres et taper dans un ballon, certains pour la première fois. La culture du football est bien ancrée au Canada et je suis persuadé que l’édition 2026 va aider à faire fructifier cette passion, en renforçant notre sport sous toutes ses formes." "Il ne s’agit pas d’une simple épreuve sportive, mais du plus grand événement de l’histoire en matière de sport et de divertissement. Ce sera donc une occasion unique pour le pays de se mettre en valeur aux yeux de toute la planète. La compétition va favoriser la croissance économique, générant une activité économique potentielle de CAD 3,8 milliards rien qu’au Canada, et créer des milliers d’emplois. Le coup d’envoi du premier match sur le sol canadien, le 12 juin 2026, sera un grand moment de fierté pour tous les habitants, et j’ai hâte de voir tous les changements positifs que cette compétition va apporter !"
Peter Montopoli, directeur Compétition de la branche FIFA 2026 Canada, a déclaré : "L’organisation de la Coupe du Monde au Canada repose en grande partie sur l’engagement du pays en matière d’excellence. L’évaluation des retombées économiques, qui laisse entrevoir la création de milliers d’emplois et une activité estimée à plusieurs milliards de dollars canadiens, illustre les effets de notre travail méticuleux, tant en matière de planification que d’exécution. Elle montre que le Canada va organiser avec brio le plus grand événement sportif unidisciplinaire au monde, tout en favorisant la croissance et la prospérité du football à long terme dans le pays." Mettant en scène 48 équipes qui disputeront 104 matches répartis dans 16 villes hôtes et trois pays sur une période de 39 jours, la Coupe du Monde 2026 s’annonce comme l’événement sportif unidisciplinaire le plus important de l’histoire. Plus de six millions de billets devraient être mis en vente pour le grand public, tandis que le programme d’hospitalité sera d’une ampleur sans précédent pour l’épreuve reine. Les supporters devraient affluer par millions au Canada, aux États-Unis et au Mexique, que ce soit pour se rendre au stade, fréquenter les sites du FIFA Fan Festival™, réserver des chambres d’hôtel ou des locations à court terme, ou encore découvrir les sites culturels de premier plan ainsi que les nombreux lieux d’intérêt proposés par les villes hôtes.
Méthode employée pour l’évaluation des retombées économiques de la Coupe du Monde de la FIFA™ Les estimations effectuées dans l’évaluation des retombées économiques de la Coupe du Monde ont été calculées selon la méthode entrées/sorties, de façon à établir dans quelles proportions les dépenses liées à la préparation et à l’organisation de la compétition allaient se répercuter entre les économies de chaque région. Cette méthode tient compte non seulement des effets directs et indirects sur la chaîne d’approvisionnement – lesquels découlent de la hausse de la demande de biens et services auprès des industries et secteurs concernés –, mais également des effets induits sur les revenus des ménages, la compétition engendrant des revenus et des salaires dont une partie est ensuite dépensée. Les retombées économiques ont été mesurées et enregistrées en termes d’activité économique, de PIB, de revenu du travail, d’emplois et de recettes publiques. Les effets en matière d’emploi sont exprimés en années de travail cumulées. Les estimations ont été faites sur la base des données financières et opérationnelles – incluant les dépenses d’investissement et d’exploitation ainsi que celles du public sur place – transmises par FIFA World Cup 26 LLC et les comités des villes hôtes des trois pays au cabinet Deloitte, ou à partir des prévisions de ce dernier.