Les associations membres ont relevé avec enthousiasme les défis proposés par les FIFA Series. Ces tournois, impliquant chacun quatre équipes de différentes confédérations et disputés dans cinq pays hôtes, ont été conçus pour aider les pays participants à organiser des matchs amicaux internationaux contre des adversaires issus d'autres régions du monde.

Ce dispositif engendre des opportunités de développement technique nouvelles. Cette édition pilote (18 - 26 mars 2024) réunit des sélections venues des six confédérations qui ont toutes accueilli avec enthousiasme cette initiative vecteur de progrès sur le plan international.

L'ancien international brésilien Antônio Carlos, aujourd'hui sélectionneur de la Bolivie, estime que ces matches peuvent contribuer à réaliser l'ambition ultime de mener la nation andine à une Coupe du Monde de la FIFA™ pour la première fois depuis 1994. "L’objectif premier, c’est que le peuple bolivien puisse rêver d’une qualification pour la Coupe du Monde", souligne-t-il. "On espère être là pour la prochaine édition."

"Nous travaillons très dur pour développer le football en Bolivie. Si nous atteignons cet objectif, les joueurs arriveront déjà bien préparés. Ça représente six mois de travail intense.

"C'est une excellente initiative de la FIFA visant à rassembler les continents. Pour nous, il est très important de jouer contre des équipes africaines, européennes et même asiatiques à l’avenir", a-t-il ajouté. "Ce genre de tournois est crucial pour nous car cela représente une chance de continuer à progresser."

Le gardien bolivien Guillermo Viscarra partage ce point de vue. "J'espère que c'est le début d'une longue série", a déclaré le portier de 31 ans. "Nous espérons offrir un spectacle de qualité à tous ceux qui seront au stade ou devant la télévision."

"Avec la sélection, nous nous préparons pour la Copa America et la suite des éliminatoires de la Coupe du Monde. Mais ce tournoi de la FIFA représente aussi une opportunité pour nous de montrer comment nous voulons jouer".

Le capitaine algérien Yacine Brahimi souhaite également utiliser cette expérience pour gagner en experience. "Le fait d'affronter des équipes d'autres continent, qui ont un style différent, va nous permettre de sortir de notre zone de confort et de ce que nous connaissons en Afrique", a déclaré l'attaquant avant le match d'ouverture de l'Algérie contre la Bolivie. "C'est une très bonne expérience pour nous, ça peut nous faire progresser."

Brahimi sait ce que ça représente de vivre une Coupe du Monde de la FIFA, lui qui a porté le maillot des Verts lors de l'édition 2014 au Brésil. "On s'est arrêté en huitièmes de finale mais la manière était quelque chose d'incroyable pour nous. Je me souviens de mon but contre la Corée du Sud ou de la qualification contre la Russie, qui était historique pour nous. Ce fameux match contre l'Allemagne a marqué tout le monde. On a réussi à les emmener en prolongations et on était très proche de passer face aux futurs vainqueurs du tournoi. C'était une immense fierté. J'espère vraiment que notre pays pourra bientôt revivre ces sensations là."

Le sélectionneur de la Bulgarie, Ilian Iliev, estime également qu'il faut profiter de cette experience en vue d'une éventuelle qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA.

"C'est une bonne opportunité pour nous, car nous sommes parmi les premières équipes à participer à cette initiative de la FIFA, que nous saluons. Nous allons affronter des adversaire aux styles de jeu différents, notamment une équipe africaine. Si nous nous qualifions un jour pour la Coupe du Monde de la FIFA, cette experience nous servira."