La Journée internationale des femmes est l'occasion pour nous de revenir sur certaines interviews importantes
FIFA.com a eu la chance de s'entretenir avec des femmes qui comptent dans le milieu du football
Découvrez les messages de ces personnalités inspirantes
À l'occasion de la Journée internationale des femmes 2021, FIFA.com a souhaité rappelé l'engagement de la FIFA dans la lutte contre les discriminations sexuelles. Grâce à la stratégie pour le football féminin de la FIFA, la FIFA trace la voie à suivre pour travailler avec toutes les parties prenantes et prendre des mesures concrètes pour faire accompagner le football féminin vers de nouveaux sommets et faire de cette discipline un sport universel.
La FIFA est heureuse de constater que, la participation des femmes et le football féminin ont progressé ces dernières années. L'objectif est de continuer à soutenir les jeunes filles et les femmes, afin que le football féminin puisse continuer à se développer et exploiter tout son potentiel. Dans cette optique, il est utile de se tourner vers les femmes qui ont fait ou font de grandes choses pour le football féminin et le sport en général et de leur donner la parole. C'est pourquoi nous vous proposons de vous pencher à nouveau sur certaines de nos interviews avec de fortes personnalités du monde du football féminin.
"Chacun trace sa route. J’ai commencé quand j’étais jeune, c’était un travail d’été. Ça me permettait de garder un pied dans le football. J’appréciais le fait de rester active et d’avoir l’occasion de tout faire pour être la meilleure dans une activité comportant une dimension athlétique. C’est ce qui m’a poussée à continuer là-dedans."
"Il est peut-être plus facile pour moi de me concentrer uniquement sur l’instant présent quand je joue au football, par rapport à la musique. Il n’y a plus que le ballon, l’équipe, l’adversaire et l’activité physique. Pendant un concert, je suis totalement absorbée par la musique. Je ne pense à rien d’autre. Je suis assise sur mon siège et je peux à peine bouger ou alors de façon très limitée. L’air frais et la dépense physique me font énormément de bien. D'un côté, c’est une expérience très proche de celle que je vis en concert mais, mais d’un autre, c’est quelque chose de totalement différent, qui me permet de me laisser aller et de me détendre."
Sam Mewis : "Tower of Power" et Joueuse américaine de l'année
"On nous a remis des bagues après notre victoire en championnat et quand l'annonceur m'a appelé, sorti de nulle part, il a dit : 'The Tower of Power' .... Sam Mewis ! Nous nous sommes toutes regardées et avons ri. C'était très drôle et c'est un surnom qui est resté. Il me plaît. Maintenant, je l'ai définitivement adopté !"
"Je pense effectivement que mon exemple intéressera des personnes qui souhaiteraient s’investir dans le football masculin, en vue de devenir entraîneur. Tout dépend de ce que vous souhaitez accomplir. Je travaille bénévolement à Peckham et c’est fantastique. Il faut parfois investir du temps et de l’argent dans sa passion. Si ça peut m’ouvrir d’autres perspectives, tant mieux. Après tout, il faut bien commencer quelque part. Il est possible de démarrer en bas de l’échelle et de finir chez les professionnels. Mais pour l’instant, je suis bien là où je suis. Peckham Town occupe une place à part dans mon cœur. Progresser avec ce groupe au cours des dernières années, remporter le London FA Trophy l’année dernière... tout ça a été une expérience hors du commun. Cette histoire est un bon exemple de ce qu’on peut faire et de la place que les femmes peuvent occuper dans le football."
Nous avons déjà eu le plaisir d'accueillir Carli Lloyd, Asisat Oshoala ou Deyna Castellano, entre autres, dans notre nouveau podcast FIFA-PlayOn. Vous trouverez le lien vers le podcast ci-dessous.
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"Sur le plan personnel, c'est une reconnaissance de mon parcours et un témoignage de confiance dans mon travail. Dans le même temps, de plus en plus d'arbitres féminines sont nommées pour les tournois masculins. Quand j'ai commencé, ce n'était pas du tout le cas. J'espère que cela incitera davantage de jeunes filles et de femmes à devenir arbitres."
"Je ne ressens pas de pression au-delà de celle que je m’impose moi-même s’agissant des objectifs. J’ai eu la chance d’être une pionnière en Espagne pour beaucoup de choses et je garde ce statut à l’étranger. En fait, j’ouvre la voie à d’autres collègues. J'essaie d'aider le football mexicain et je vceux m'assurer que d'autres techniciennes étrangères franchiront la porte que j'ai ouverte."
"Je suis issue des mouvements féministes des années 1980 et j’ai naturellement été influencée par les idées portées à l’époque. Ce n’est qu’à partir de la trentaine que j’ai commencé à m’intéresser au football mais j’ai vite compris que, si je voulais rester dans ce milieu, il fallait que je fasse bouger les choses. Le sexisme était partout, même au début des années 1990. Ça ne pouvait pas continuer ainsi. Il n’y pas eu d’événement déclencheur ; les problèmes étaient tout simplement omniprésent."
"J’étais fan de Roberto Carlos, Ronaldo ‘Fenômeno’, Ronaldinho Gaucho. Je jouais en pointe car j’adorais marquer des buts. Je rêvais de devenir footballeuse. Quand ça n'a pas marché, j'ai tout de même voulu rester dans le sport, mais je me suis rendue compte que la plupart des postes étaient occupés par des hommes. Malgré tout, je ne me suis pas découragée. J’ai poursuivi mon rêve, convaincue que je pouvais trouver ma place. Je suis heureuse d’y être parvenue car le sport est source de passion. Quand on a la chance de travailler dans ce milieu, on ne songe pas une minute à aller voir ailleurs."
Millie Bright : simplicité et confiance
" J'ai commencé à jouer au foot quand j'avais neuf ans environ, j'étais à temps partiel il n'y a pas si longtemps et j'étais vraiment loin du niveau où je suis maintenant. J'aime me souvenir d'où je viens et ce que j'ai dû faire pour atteindre mon niveau. Les expériences que j'ai eues quand j'étais plus jeune m'ont permis de devenir la joueuse que je suis aujourd'hui. Les choses ont changé aussi, en mieux. Quand j'ai commencé, je ne savais pas trop si je pouvais faire carrière dans le football alors qu'aujourd'hui, les filles voient que tout est possible si on a le talent et si on travaille suffisamment dur. Chaque génération de footballeuses a la responsabilité de continuer à faire progresser les choses et à faciliter le parcours des générations à suivre. Je pense qu'on fait plutôt du bon boulot en ce moment."
"Je rêve d'être un modèle dans mon pays. Je serais très heureuse de le représenter du mieux que je peux. C'est mon objectif. Chaque fois que je suis en sélection, j'apprends beaucoup. Maribel est une personne très ouverte qui donne beaucoup de conseils et qui me tend toujours la main."
Cet article fait partie de notre série sur le football féminin et les femmes dans le football pour marquer la Journée internationale des femmes 2021. Pour en savoir plus sur la stratégie et les programmes de développement du football féminin de la FIFA et pour lire d'autres articles comme celui-ci, rendez-vousici.