samedi 29 octobre 2016, 13:51

L'hebdo des bons mots

L’effet des critiques sur Cristiano Ronaldo, l’ego de Rolland Courbis ou l'autodérision d'Arsène Wenger : comme chaque semaine, FIFA.com a compilé les petites phrases qui ont fait l'actu de la planète foot. Au micro de FIFA.com"Les joueuses n'avaient pas conscience d'être des pionnières, ni même d'écrire l'histoire. Tout ça nous paraissait normal. Je me disais qu'il fallait que je marque parce que c'était mon rôle en tant que numéro 9. Ce n'est que bien plus tard que l'on réalise que l'on a joué une Coupe du Monde à l'autre bout du monde" - Carolina Morace, ancienne joueuse de l'Italie, au sujet de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Chine RP 1991  "Ils essaient toujours de me convaincre en me demandant de les aider à répéter, mais je n’ai aucunement l’intention de devenir actrice, je crois que je vais rester dans le football" - *Jasmine Pereira, joueuse de l'équipe Féminine U-20 de Nouvelle-Zélande, au sujet de ses cousins acteurs* En France "Sans tir, on ne pouvait logiquement pas faire mieux que prendre un point. Par contre, on a été capable de le prendre grâce à des valeurs comme le courage, l'abnégation, la solidarité et l'organisation défensive. Évidemment, quand on arrive au Parc des Princes et qu'on est en train de bâtir, il faut d'abord avoir des fondations solides. Et ce soir, on peut se dire que c'est un bon point. C'est un bon point de départ surtout" - *Rudi Garcia, entraîneur de l'Olympique de Marseille, après PSG-OM (0:0)

"À partir du moment où j’ai su que je n’étais pas le plan A… Je ne suis pas susceptible, mais j’ai aussi ma petite fierté. Sur pas mal de points, je suis un peu algérien, ou méditerranéen, sur les bords. De temps en temps, je me formalise un peu" - Rolland Courbis, entraîneur français, sur les raisons qui l'ont poussées à refuser le poste de sélectionneur de l'Algérie (LCI)

"La confiance ne s'achète pas au supermarché. Elle s'obtient au quotidien, à l'entraînement, grâce au travail avec l'équipe. Là, je vois que l'équipe est bien... Je sais qu'Angel a besoin de retrouver la confiance. Je lui ai dit, je vais l'aider. Pour retrouver la confiance, il y a deux chemins : soit on continue à jouer, soit on met sur le banc pour reposer, tranquille. Parfois, il est bon d'enlever un joueur des projecteurs. Ce sont deux possibilités. Aujourd'hui, je n'ai pas décidé" - Unai Emery, entraîneur du paris Saint-Germain, à propos d'Angel Di Maria

En Angleterre "Je voudrais m'excuser pour toutes les minutes où je vous ai fait souffrir pendant ces vingt ans. Mais vous n'avez pas l'air d'aller trop mal pour des gens qui ont souffert pendant vingt ans. Je suis désolé pour le garçon qui est né il y a vingt ans et n'a connu qu'un manager. Je voudrais le rassurer en lui disant que quand il en aura quarante, il en aura connu davantage" - *Arsène Wenger*, entraîneur d'Arsenal, lors de l'assemblée générale du club

"Je ne pense pas qu'Ibrahimović ait pu faire 45 minutes pire que celles qu'il vient juste de délivrer, et ce, dans toute sa carrière. Ils ont été inexistants alors qu'il ne jouaient même pas contre Manchester City à la maison, mais bien contre la réserve de Manchester City... Soyons honnête" - *Jamie Carragher, ancien défenseur de l'Angleterre

*En Espagne "Vous devez utiliser les personnes négatives pour vous motiver. En fait, j'ai besoin de mes détracteurs, ils m'ont aidé à atteindre tout ce que j'ai atteint" - Cristiano Ronaldo, ailier du Real Madrid (Coach magazine)

En Italie "Je peux comprendre que Moretti puisse avoir des soucis physiques, mais comment Obi peut avoir des crampes à son âge ? En seconde période, on jouait mieux, mais j'ai été forcé de faire des changements... Dans le cas d'Obi, il est physiquement fort et ce n'est pas possible que je doive le remplacer pour cause de crampes... Je pense que les joueurs qui sortent à la soixantième minute de jeu ne devraient pas être footballeurs mais comptables..." - *Siniša Mihajlović, entraîneur du Torino, à propos de Joel Obi*

Ailleurs "Marquer pour moi, c’est comme une délivrance : c’est comme si je sortais de prison. On commence chaque match en prison, et quand on marque, on brise ses chaînes ! À part moi, personne n’aurait pu dire il y a 3 mois que j’aurais marqué tous ces buts. Et si ça se trouve, dans 3 ans je jouerai au Real Madrid…"Idriss Saadi,attaquant algérien de Courtrai, déjà auteur de huit buts en championnat de Belgique (RTBF)