Le Programme de Leadership Féminin est une initiative conjointe de la FIFA et de l'UEFA gérée par l'IMD Business School
Sa troisième édition réunira 35 participantes du monde entier
"Les femmes jouent un rôle crucial dans la réussite des organisations", confie Sarai Bareman
La dernière édition du Programme de Leadership Féminin réunira 35 participantes venues du monde entier à Lausanne, en Suisse, du lundi 28 mars au vendredi 1er avril. Cette initiative conjointe de la FIFA et de l'UEFA gérée par l'IMD Business School vise à promouvoir l'accession des femmes à des fonctions de direction dans le monde du ballon rond. Les participantes ont été sélectionnées par leur association membre et représentent les six confédérations. Elles occupent des postes de cadre supérieur dans le football, tels que secrétaire générale, membre du conseil exécutif ou administratrice. Une plus grande représentation de femmes dirigeantes enrichit notre sport d'une multitude de perspectives et d'expériences précieuses, ce qui favorise son inclusivité et sa diversité à travers le monde.
"Cette formation m’a permis de me sentir beaucoup plus forte en tant que personne et je suis convaincue qu'elle peut véritablement changer le cours de ma vie. Le programme est très complet et très bien préparé, en plus d’être unique en son genre."
L'atelier intensif d'une semaine propose une plateforme d'apprentissage aux femmes travaillant dans les structures du football. Son objectif est d'éduquer, de responsabiliser et de renforcer le réseau féminin dans ce milieu. Il crée un environnement formatif original qui promeut le développement personnel de femmes talentueuses issues des quatre coins de la planète. Ce stage est la troisième édition du Programme de Leadership Féminin lancé par l'UEFA et la FIFA en 2018. De nombreux cadres féminins y ont pris part pour progresser dans leur carrière.
"J'ai été très heureuse d'être invitée, parce que peu de personnes ont une telle opportunité", commente Aline Pellegrino, coordinatrice des compétitions et des équipes de football féminin au sein de la Fédération Brésilienne de Football, qui a participé à l'édition 2019. "Le programme est une étape essentielle pour nous aider à sortir de nos zones de confort. C'est à la fois inconfortable et positif. Ces femmes ont beaucoup accompli et nous nous sentons très fortes à présent. Mais nous ne sommes pas au bout du chemin et nous avons encore beaucoup à apprendre", ajoute-t-elle. "Je suis convaincue que la réussite se construit ensemble. C'est ce qui a guidé ma vie d'athlète et guide aujourd'hui ma vie d'administratrice."
Outre l'échange d'expériences, il sera également question de la perception de soi, du style de management personnel et des obstacles rencontrés par les femmes pour gravir les échelons dans des milieux majoritairement masculins. "Les femmes jouent un rôle crucial dans la réussite des organisations. Elles créent un équilibre qui nous permet de partager des idées et des compétences, de nous améliorer constamment et d'avancer ensemble", souligne Sarai Bareman, Directrice du Football Féminin de la FIFA. "Ce programme est une plateforme unique qui offre aux femmes cadres du monde du football la possibilité de progresser et d’assumer davantage de rôles décisionnels au sein de leur structure."
Participantes par ordre alphabétique :
Anargul Abdyshova (République kirghize), Zumrud Aghayeva (Azerbaïdjan), Lujaina Al Zaabi (Oman), Shaneez Aminath (Maldives), Diana Bulgaru (Moldavie), Wanxin Chen (Singapour), Kelly Davies (Pays de Galles), Amanda Dlamini (Afrique du Sud), Olive Michele Dol Somse (République Centrafricaine), Maria Teresa Figueras Pons (Andorre), Heather Garriock (Australie), Martha Gens (Portugal), Aikaterini Gkonta (Chypre), Patrizia Hell (Allemagne), Outi Järvelä (Finlande), Andrea Johnson (Guyana), Tamara Jokić Rozman (Slovénie), Dalila Johana Lopez Sanchez (Nicaragua), Diana Matheson (Canada), Laura McGinn (Gibraltar), Laura Menzies (Nouvelle-Zélande), Viktorija Mihaļčuka (Lettonie), Farkhunda Muhtaj (Afghanistan), Heather Angela Platt (Irlande du Nord), Sapna Rani (Inde), Anna Nyakuet Taker Riak (Soudan du Sud), Anya Schillumeit (Suisse), Sainey Sissohore Mboge (Gambie), Sabrina Suarez (Venezuela), Amalia Thomaidou (Grèce), Pénélope Tomasi (France), Inge van Bogerijen (Pays-Bas), Enikő Erzsébet Vastagh (Hongrie), Jarsmine Vidal (Dominique) et Milou Werth (Suède).