mardi 19 mars 2019, 17:49

Les cinq clés de la semaine internationale

  • Dernière journée couperet en Afrique et en CONCACAF

  • Les qualifications européennes vont démarrer

  • Brainstorming des nouveaux sélectionneurs

Avec le programme intense qui attend la planète football à l'occasion de la trêve internationale, FIFA.com a retenu cinq choses sur lesquelles se concentrer pour ne rien manquer de l'actualité des sélections.

1 - Dernière chance en Afrique et pour la CONCACAF

De chaque côté de l'Atlantique, il reste des places à pourvoir : dix pour la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF et dix également pour la Gold Cup de la CONCACAF.

En Afrique, sept places seront distribuées au terme de rencontres décisives qui se disputeront les 23 et 24 mars, comme dans le Groupe G et le Groupe K où on ne connaît pas encore le nom des qualifiés. En tout, 21 nations espèrent encore partir pour l'Égypte et des équipes comme le Cameroun et l'Afrique du Sud sont en danger de ne pas y participer.

Du côté de la Gold Cup, 25 équipes peuvent encore rêver d'une place en phase finale via les qualifications de la Ligue des Nations de la CONCACAF, mais il ne reste que dix places. Si Curaçao, Haïti, le Canada et Cuba, les quatre premiers du classement, présentent une différence de buts favorable, ils ne sont pas à l'abri d'un faux pas et ne sont pas encore assurés d'une place dans le tournoi au terme de ce championnat à 34 équipes.

2 - La pression sur les nouveaux sélectionneurs

En juin et juillet es tiendra aussi la Copa America. Cette semaine est donc la dernière chance qu'auront les entraîneurs africains, nord et sud-américains de tester leurs joueurs avant d'envoyer leur liste finale.

Une mission colossale pour les techniciens qui prennent les rênes de leur sélection pour la première fois. C'est le cas de Carlos Queiroz qui occupera son nouveau poste en Colombie pour les retrouvailles des Sud-Américains avec le Japon, comme à la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™.

Le match entre le Paraguay et le Mexique sera aussi l'occasion de voir Eduardo Berizzo et Gerardo 'Tata' Martino s'affronter à la tête de leurs nouvelles équipes

3 - Les mondialistes se retrouvent en qualifications de l'EURO

La course pour l'UEFA EURO 2020 débute le 21 mars. Alors que les 55 nations européennes fouleront les pelouses du Vieux continent, plusieurs matches seront à suivre de près, notamment entre des équipes présentes à Russie 2018.

Si la France championne du monde rencontre l'Islande, la Belgique - qui a terminé troisième du tournoi mondial - affrontera la Russie, le quart de finaliste qui a bien l'intention de continuer sur sa bonne lancée de "sa" Coupe du Monde. Le Portugal accueillera la Serbie, deux équipes qui ont terminé l'année 2018 sur une bonne note en prenant la première place de leurs groupes de Ligue des Nations de l'UEFA.

4 - L'Allemagne peut-elle rebondir ?

L'Allemagne, de son côté, espère faire oublier la pire année internationale de son histoire récente. Éliminée de Russie 2018 après avoir fini dernière de son groupe, la Mannschaft a essuyé une relégation en Ligue des Nations, mais espère faire table rase du passé en 2019.

Pour ce faire, Joachim Löw a déclenché une mini-révolution en évinçant les champions du monde 2014 Jérôme Boateng, Mats Hummels et Thomas Müller. L'opposition face aux Pays-Bas de Ronald Koeman est l'occasion idéale de montrer qu'ils sont sur la voie de la rédemption, surtout que c'est une défaite et un nul face aux Oranje en Ligue des Nations qui ont précipité leur descente en Ligue B.

5 - Le retour des rois

Alors que l'avenir international de Lionel Messi et de Cristiano Ronaldo était en suspens - ils n'ont plus porté le maillot de l'Argentine et du Portugal depuis les huitièmes de finale de Russie 2018 - les revoilà.

Aucun signe d'affaiblissement d'un côté ou de l'autre alors que les deux joueurs ont passé la trentaine. Messi a enregistré 60 buts et passes décisives cette saison avec Barcelone pendant que Ronaldo a contribué à 36 buts sous le maillot de la Juventus. Leurs sélectionneurs ne peuvent que se satisfaire de leur retour.