Le lundi 10 mai, la FIFA a tenu une réunion virtuelle avec plusieurs associations membres et confédérations afin de discuter des améliorations des conditions de travail des ouvriers ainsi que des droits humains au Qatar dans le cadre de l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2022™.
Cet événement a été préparé en coopération avec le Conseil suprême pour la remise et l’héritage, le partenaire de la FIFA au Qatar. Les associations membres participantes ont pu écouter l’intervention de S.E. Hassan Al Thawadi, secrétaire général du Conseil suprême, ainsi que les présentations des entités internationales indépendantes, des organisations de défense des droits humains et des syndicats de travailleurs (Amnesty International, IBB, OIT, CSI), qui suivent la situation de près sur le terrain.
Cette réunion a permis de clarifier différents aspects en lien avec le programme qatarien de réforme des conditions de travail, de présenter les importants progrès enregistrés depuis que le pays a obtenu, en 2010, les droits d’organisation de la Coupe du Monde 2022, ainsi que d’aborder les défis qui restent à relever. Elle a également été l’occasion de souligner le rôle que la FIFA et le football peuvent jouer dans la promotion d’un héritage durable pour la compétition dans le domaine du bien-être des travailleurs et des droits humains au Qatar.
"Je suis très satisfait des discussions constructives menées avec nos associations membres sur ce sujet de la plus haute importante", a expliqué Gianni Infantino, Président de la FIFA. "Nous voulons tous assurer la protection de l’ensemble des personnes engagées dans les préparatifs de la Coupe du Monde et nous sommes convaincus que l’événement peut être un vecteur de progrès social au sens large. Nous savons qu’il reste beaucoup à faire, mais il convient de mettre en avant les énormes progrès réalisés en aussi peu de temps grâce à l’engagement des plus hautes autorités du pays, ainsi que de veiller à ce que les débats autour de ce sujet complexe reposent sur des faits avérés", a-t-il ajouté.
"Il est important pour nos associations membres d’entendre de la bouche des experts internationaux indépendants que les conditions sur les sites de construction de la Coupe du Monde respectent les normes internationales de sûreté et de sécurité les plus élevées, mais aussi que les récentes réformes législatives, d’une portée historique, ont déjà bénéficié à des dizaines de milliers de travailleurs au Qatar."
Les échanges avec les associations membres ont notamment porté sur les étapes concrètes de la mise en œuvre des changements apportés, ainsi que sur la diffusion des mesures adoptées sur les sites de construction qatariens au secteur des services, dont l’implication ira grandissant à mesure que le coup d’envoi de la compétition approchera.
Les entités internationales, les organisations de défense des droits humains et les syndicats de travailleurs directement impliqués dans le programme de réforme des conditions de travail au Qatar depuis 2010 ont favorablement accueilli les réformes nationales ainsi que l’action spécifique du Conseil suprême et de la FIFA dans les projets liés à la Coupe du Monde. Ces mêmes organismes ont par ailleurs souligné le besoin d’une mise en œuvre stricte de la législation – nouvelle ou existante – et précisé que des réformes supplémentaires devraient voir le jour dans le courant de l’année.
La réunion faisait suite à plusieurs échanges avec certaines associations membres sur le sujet. La FIFA et le Conseil suprême se sont engagés à continuer de communiquer avec la communauté du football afin de tenir ses parties prenantes régulièrement informées des préparatifs de la Coupe du Monde et d’aborder tout problème susceptible de survenir.