Gianni Infantino rend hommage aux pionniers du football mondial de 1930
Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football, loue la dimension cosmopolite des hôtes de 2030
Fernando Gomes, président de la Fédération Portugaise de Football, croit en la faculté du football à rendre le monde meilleur
Alejandro Domínguez, président de la CONMEBOL et vice-président de la FIFA, a remercié la FIFA pour sa décision historique d’accorder les droits d’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030™ à l’Espagne, au Maroc et au Portugal, avec également la tenue en ouverture de trois matches de « célébration du centenaire » en Argentine, au Paraguay et en Uruguay. Le coup d’envoi de la compétition sera ainsi donné en Uruguay, dans le même stade qui avait déjà accueilli la finale de la toute première Coupe du Monde de la FIFA™, en 1930. "Je tiens à vous féliciter toutes et tous pour la décision la plus importante de l’histoire du football. En cet instant solennel, nous nous souvenons que le dernier match de la Coupe du Monde 1930 s’est joué au Centenario, tandis que la première rencontre de l’édition du centenaire sera elle aussi disputée au Centenario, en Uruguay", a déclaré M. Domínguez devant le Congrès extraordinaire de la FIFA.
"Nous parlons au nom d’un petit pays, mais d’un pays magnifique, fier d’appartenir à la communauté du football, depuis le moment où le football a débarqué en Amérique du Sud", a pour sa part ajouté Ignacio Alonso, président de la Fédération Uruguayenne de Football et membre du Conseil de la FIFA. Rappelant que l’équipe nationale uruguayenne a remporté les tournois de football des Jeux Olympiques de 1924 et 1928 avant de gagner également, sur son propre sol, la toute première Coupe du Monde, il a précisé : "Nous étions déjà des pionniers lorsque nous avons avancé l’idée d’une Coupe du Monde et proposé de l’organiser chez nous."
"Cette Coupe du Monde avait été incroyable et la FIFA est précisément dans son rôle en célébrant cette édition là où tout a commencé : en Amérique du Sud, en Uruguay", a quant à lui commenté Gianni Infantino, le Président de la FIFA.
L’Argentine, championne du monde en titre, accueillera également un match. Elle avait déjà été l’hôte du grand rendez-vous mondial en 1978, décrochant à cette occasion la première de ses trois étoiles. "J’aimerais vous remercier une nouvelle fois pour cette opportunité, et vous dire que nous sommes impatients de vous retrouver en 2030 sur les terres d’Alfredo Di Stéfano, de Diego Armando Maradona et de Lionel Andrés Messi", a annoncé Claudio Tapia, président de la Fédération Argentine de Football.
Robert Harrison, son homologue de la Fédération Paraguayenne de Football, a fait savoir qu’il s’agissait d’un jour historique pour son pays, tandis que Santiago Peña, président de la République du Paraguay, a expliqué : "Cet accomplissement rend hommage à notre pays et notre peuple, connu dans le monde entier pour son hospitalité, sa chaleur et sa passion dévorante pour le sport."
La Coupe du Monde avait déjà fait une halte en Espagne en 1982, où les retombées avaient été particulièrement importantes. "Nous gardons toujours en mémoire la mascotte Naranjito. Surtout, cette compétition avait constitué un grand pas un avant dans les efforts de modernisation du pays, qui découvrait alors la démocratie", a détaillé Maria de los Ángeles García Chaves, président du comité de gestion de la Fédération Espagnole de Football. "Elle a ouvert nos frontières et élargi nos horizons. Mais beaucoup de temps s’est écoulé et plus de 40% de la population espagnole actuelle n’étaient pas nés à l’époque. Nos souvenirs se limitent à des vidéos, des posters, et c’est à peu près tout. Nous voulions donc absolument organiser une nouvelle fois la Coupe du Monde."
Fernando Gomes, président de la Fédération Portugaise de Football et membre du Conseil de la FIFA, a indiqué que la décision honorait l’histoire footballisque du pays. "Nous croyons en la faculté du football à rendre le monde meilleur. Il n’existe pas de meilleure plateforme que la Coupe du Monde pour promouvoir la diversité, l’inclusion ou les droits humains et en faire les socles de la compétition, ainsi que pour ériger le développement durable en priorité", a-t-il également déclaré.
Pour Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football, cette collaboration entre plusieurs pays est aussi rare que spéciale.
"C’est un moment riche à plusieurs titres, à commencer par cette représentativité universelle, rarement vue ou vécue dans d’autre domaines", a-t-il ainsi expliqué. "Je vous remercie d’avoir eu confiance en mon pays, le Maroc, ainsi qu’en ses deux partenaires, le Portugal et l’Espagne, pour organiser ensemble la Coupe du Monde de football 2030. Cette confiance que vous avez placée en mon pays, en retenant sa candidature au sein de la candidature tripartite, témoigne encore une fois des avancées réalisées tant au niveau des préparatifs spécifiques à l’événement qu’au niveau du développement global du pays."
Le Président Infantino a profité de l’occasion pour rappeler l’excellente impression laissée par les supporters marocains à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™, où leur équipe était devenue la première d’Afrique à atteindre les demi-finales de la compétition phare du football mondial : "Tout le monde connaît les fans du Maroc. Ils sont absolument uniques et fantastiques. Les gens qui iront au Maroc seront accueillis comme nulle part ailleurs. Il s’agira d’une gigantesque célébration de l’humanité, du football et de l’unité."