Les Volontaires ont hâte de faire découvrir l’histoire et les traditions des régions russes
Onze villes russes accueilleront la Coupe du Monde de la FIFA 2018™ dans moins de deux ans. L’enthousiasme va grandissant dans chacune d’entre elles, où la population est impatiente d’offrir un accueil chaleureux aux visiteurs, tout en leur faisant découvrir son histoire, sa culture et ses attraits naturels. Alors que la plupart des supporters internationaux ont déjà une bonne idée des charmes de Moscou, Saint-Pétersbourg ou Sotchi, des aspirants volontaires de toute la Russie et d’autres pays expliquent ce qui les attire dans des villes moins connues à l’étranger, comme Kaliningrad, Samara ou Volgograd, et les raisons qui les ont poussés à vouloir y travailler.
Alexandra Demidova est née il y a 34 ans à Tcheliabinsk, près d’Ekaterinbourg, la plus orientale des villes hôtes de Russie 2018. Elle a déménagé il y a quatre ans et demi en Autriche, où elle a suivi ses études et décroché un emploi dans l’industrie de la mode. Déjà volontaire, là-bas, lors de l’UEFA EURO 2008, elle aimerait renouveler cette expérience inoubliable, cette fois dans son pays natal.
"Je n’ai pas hésité un seul instant sur le choix de la ville, je voulais évidemment être volontaire chez moi, dans l’Oural", confie Alexandra, déterminée à faire découvrir aux touristes étrangers la beauté de sa ville, la plus grande de la chaîne montagneuse séparant l’Europe de l’Asie. La diversité et l’architecture unique d’Ekaterinbourg séduiront à coup sûr, selon elle, les supporters du monde entier : "C’est dans l’ensemble une ville assez jeune et dynamique. Je la considère comme la capitale du street-art russe."
Expert géologue dans l’industrie du pétrole pour une société internationale de conseil, Aleksey Makhonin a lui aussi très envie de partager les secrets de sa ville natale, Volgograd. Désormais basé à Londres, il n’a pas manqué un seul tournoi majeur, "une grande fête à chaque fois", depuis qu’il a suivi sa toute première Coupe du Monde, Italie 1990.
"La nature vous tend les bras à Volgograd, où vous pouvez également vous plonger dans l’histoire", raconte le Russe de 36 ans à FIFA.com. "Si vous préférez la nature, la ville offre un panorama remarquable sur la rivière Volga et n’est pas très éloignée d’une autre belle rivière, le Don. Si vous êtes plutôt histoire, il faut se rendre sur la colline Kourgane Mamaïev, près du stade, qui a été le théâtre de l’une des batailles les plus féroces de la Seconde Guerre mondiale."
"La grande fête du football aura lieu dans ma ville de Volgograd en 2018 et je serais ravi de ne pas y prendre part qu’en simple spectateur, mais plutôt de contribuer à l’organisation en tant que volontaire", ajoute-t-il. "J’ai habité et travaillé en Algérie, aux États-Unis et en Grande-Bretagne pendant des années et je parle parfaitement anglais. Travailler pour une entreprise internationale, au milieu de gens de tous horizons, m’a ouvert aux autres cultures. Être consultant m’a par ailleurs apporté de solides compétences en matière d’encadrement, de résolution des problèmes et de communication."
Originaire de Mourmansk, plus grande ville au monde située au nord du cercle arctique, Roman Belykh, 37 ans, souhaiterait être volontaire à Samara pendant Russie 2018. Il travaille dans l’informatique et contribue notamment à développer les services et les communications électroniques dans sa région. Pourquoi Samara ? "Je n’y suis jamais allé et j’adorerais visiter cette jolie ville sur les berges de la Volga", répond-il. "Samara est la capitale de l’aérospatiale russe et j’aimerais visiter son Musée de l’Espace."
Pascal Juanni, 55 ans, travaille de son côté pour une grosse entreprise internationale de transport dans le nord de la France. "Kaliningrad est un port, comme Dunkerque, où j’habite, et c’est la ville la plus occidentale de la Coupe du Monde", explique-t-il. "C’est pour cette raison que j’aimerais être là-bas pendant le tournoi."
Pascal a été très impressionné par son séjour à Saint-Pétersbourg, il y a deux ans. Récemment engagé comme Volontaire lors de l’EURO, chez lui, en France, il attend beaucoup de son éventuelle expérience : "Je veux rencontrer de nouvelles personnes, qui aiment le football autant que moi, et sympathiser avec des Russes. Être volontaire pourrait m’en donner l’opportunité, cela représente énormément pour moi."
Où qu’ils aillent, Volontaires et visiteurs recevront sans aucun doute un accueil chaleureux lors de Russie 2018. "Je connais sur le bout des doigts l’histoire de ma ville et j’adorerais la partager avec les gens qui viendront pour la Coupe du Monde, leur faire comprendre notre pays et ses habitants", s’enthousiasme Aleksey Makhonin, qui invite tout le monde à venir découvrir Volgograd et la Russie. "Je pense que je peux aider à faire en sorte que cette Coupe du Monde soit aussi belle que dans nos rêves."