lundi 25 juillet 2016, 14:27

Après l’EURO, les volontaires russes sont prêts pour la Coupe du Monde

Vingt représentants russes des Centres de Volontaires de la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™ ont passé plus d’un mois en France à aider les organisateurs du récent UEFA EURO 2016. Ils ont ainsi pu se mettre à l’épreuve et engranger une expérience cruciale à l’approche de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2017 et de la Coupe du Monde 2018, remplissant des rôles très variés, des services aux médias aux opérations, en passant par la billetterie.

Au total, 16 femmes et quatre hommes venus de sept villes hôtes de Russie 2018 - Ekaterinbourg, Kazan, Moscou, Samara, Saint-Pétersbourg, Sotchi et Saransk - ont travaillé comme volontaires en France pendant le tournoi. Ils étaient basés sur huit sites différents de l’EURO : Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Saint-Étienne et Saint-Denis, en région parisienne.

Deux d’entre eux ont fait part à FIFA.com de leurs impressions sur cette expérience. "Les compétitions de cette envergure sont une fête pour l’ensemble des pays impliqués", témoigne ainsi la Moscovite Nikita Strunin, qui avait pour mission d’accompagner à Toulouse la mascotte de l’EURO, Super Victor. "Cela ajoutait encore plus d’émotion à la fête. Super Victor était le plus demandé à chaque match, tout le monde voulait prendre une photo avec lui, lui faire un câlin ou lui parler. J’avais accès à chaque tribune à tout moment, car la mascotte est en permanence auprès des supporters", poursuit-elle. "Nous nous sommes bien amusés à lancer des olas dans le public. Ça n’a pas toujours marché, mais c’était formidable à voir lorsque ça prenait !"

Mise en pratique Originaire d’Ekaterinbourg, Anna Niskovskikh s’est rendue à Nice de son côté afin de travailler dans les services aux médias, au soutien des journalistes et des photographes. "C’était une chance incroyable de pouvoir être à l’EURO 2016", savoure-t-elle. "Je suis très heureuse d’avoir choisi d’étudier le français, un peu par hasard, lors de ma première année à l’université. Je n’imaginais pas à quel point l’organisation était complexe autour d’un tournoi de football", ajoute-t-elle. "Il y a tellement de choses à faire et vous vous demandez comment les gens peuvent tenir. Mais vous réalisez à la fin, une fois tout le travail accompli, et vous êtes ravi que tout se soit bien passé. Vous refaites alors le plein d’énergie et d’enthousiasme, prêt à faire encore mieux la prochaine fois."

Les volontaires russes espèrent désormais mettre en pratique au pays leur expérience et leurs nouvelles compétences lors de la prochaine Coupe des Confédérations, dont le coup d’envoi sera donné dans moins d’un an, et la Coupe du Monde 2018. "C’est l’objectif, évidemment", ne cache pas Strunin. "Je pense que je peux même désormais espérer être à la tête d’une équipe de volontaires. J’ai de l’expérience, après tout. J’aimerais travailler sur la cérémonie d’ouverture et le spectacle avant la finale. Mais quel que soit le rôle, je serais heureuse de contribuer à un nouveau tournoi en tant que volontaire."