mercredi 26 avril 2017, 14:19

Gare au Gori

  • L’Italie effectue son entrée en matière à Bahamas 2017 le 27 avril face au Nigeria

  • Gabriele Gori a inscrit 19 buts en qualifications

  • "On veut faire mieux que lors de la dernière Coupe du Monde, où on avait perdu en demi-finale", annonce-t-il à FIFA.com

Tout change autour de 18h00 pour Gabriele Gori. Jusqu’à ce moment de la journée, l’Italien travaille en tant que géomètre dans les rues de sa ville natale, Viareggio. Mais dès que le soleil commence à se coucher, il troque son pantalon contre un short pour laisser s’exprimer l’autre Gabriele : le buteur de l’équipe azzurra de beach soccer.

Sur le sable, c’est un joueur fin : mouvements calculés, placement au millimètre et capacité à trouver rapidement les failles de la défense adverse. En outre, son statut l’autorise à lever la voix pour replacer ses partenaires, ce qu’il fait volontiers quand la situation l’exige. "Je suis plutôt tranquille dans mon boulot… Du moins, en apparence !", avoue-t-il dans un grand éclat de rires à FIFA.com. "À vrai dire, je fonctionne à la ville à peu près comme sur le terrain. Dès qu’il y a des problèmes ou des difficultés, je mets tout en œuvre pour essayer de le résoudre. C’est ma façon d’être".

Leader complet, Gabri a mis en suspens son travail pour pouvoir se focaliser à 100 % sur la Coupe du Mode de Beach Soccer de la FIFA, Bahamas 2017. Versée dans le Groupe A, l’Italie débutera le 27 avril face au Nigeria. "Parmi les quatre équipes qui composent le groupe, nous sommes probablement, au regard de notre histoire dans le beach soccer, l’équipe la mieux placée pour se qualifier pour la suite. Mais les Coupes du Monde ont toujours tendance à écrire leur propre histoire et je suis certain que les autres équipes vont tout faire pour nous battre et nous renvoyer à la maison", souligne l’attaquant de 29 ans.

En quête de gloire

*C’est pourquoi les Azzurri *ne peuvent se permettre de sous-estimer aucun adversaire s’ils veulent poursuivre leur route vers la finale, un film que Gori s’est projeté à de nombreuses reprises dans sa tête. "J’y ai pensé tellement de fois : on est en finale et c’est moi qui fais basculer le match. C’est mon rêve et celui de tous mes coéquipiers. Mais j’aimerais bien marquer en finale, c’est sûr. C’est l’un de mes objectifs", annonce-t-il.

De 1 à 10, quel est son niveau d’émotion au moment d’aborder cette compétition aux Bahamas ? "Je pourrais dire 10, mais je vais rester à 9. Le 10, je le garde éventuellement pour la finale, parce que c’est vraiment le sommet. On veut faire mieux que lors de la dernière Coupe du Monde, où on avait perdu en demi-finale aux tirs au but face à Tahiti. Aujourd’hui, on a un peu plus d’expérience et on espère atteindre le match le plus important de la compétition".