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vendredi 11 novembre 2022, 07:00

Un séminaire essentiel pour les femmes entraîneurs du Pacifique

  • Une première formation à la Licence C OFC/FIFA réservée aux femmes

  • Pendant cinq jours, les candidates ont participé à des activités sur le terrain et en dehors, ainsi qu'à des séances de mentorat

  • L’événement a eu lieu parallèlement au retour des Football Ferns

La saison 2022/23 s’annonce historique pour le football féminin en Océanie avec la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie et Nouvelle-Zélande 2023™, la première organisée dans la région.

Un peu plus tôt, en février, la Papouasie-Nouvelle-Guinée représentera l’OFC lors du premier tournoi de barrage pour la Coupe du Monde Féminine. L’équipe nationale se trouve actuellement en Australie, avec ses homologues des Fidji et des Îles Salomon à l'occasion d'un événement rare : une tournée en dehors des frontières de la confédération.

De son côté, la Nouvelle-Zélande se prépare à accueillir son premier match à domicile depuis quatre ans, à Christchurch. Cette rencontre marque le début d’une série de tests qui s’étendra sur les six prochains mois.

Pendant ce temps, de l’autre côté de la ville, le football féminin océanien négociait un autre tournant important avec l'organisation de la première formation à la Licence C OFC/FIFA réservée aux femmes. Dix-neuf techniciennes issues de huit associations membres de la Confédération Océanienne de Football ont participé à ce séminaire de cinq jours.

Conçue spécialement pour les femmes et délivrée par des entraîneurs de haut niveau, cette formation faisait également la part belle aux problématiques spécifiques à l’Océanie.

"L’objectif est de développer un groupe de titulaires d’une Licence C dans la région, afin de les accompagner dans leur développement", explique Arijana Demirovic, Cheffe du Département Développement du Football Féminin.

"Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Stratégie pour le Football Féminin de la FIFA. Elle représente l’un de nos meilleurs outils pour la formation des entraîneures au sein des associations membres de l’OFC."

Au cours de leur formation, les participantes ont naturellement passé du temps sur le terrain, mais elles ont également assisté au match Nouvelle-Zélande - République de Corée et suivi des séances de mentorat. Ces dernières, directement inspirées du Programme de Mentorat pour Entraîneurs de la FIFA, permettent aux candidates de se construire un réseau et de bénéficier de conseils pratiques.

En outre, le sélectionneur adjoint des Football Ferns Michael Mayne a pris le temps d’intervenir au cours de la formation. Il a ainsi participé à une session de questions-réponses.

Parmi les intervenantes les plus connues, citons l’ancienne sélectionneuse des États-Unis aujourd'hui membre du Groupe d’Étude Technique de la FIFA April Heinrichs, Margaret Aka, Responsable du Développement du Football Féminin en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Stephanie Spielmann, Sélectionneuse de Tahiti, ou encore Debbie Fisher, Responsable du Développement du Football de Jeunes au sein de la Fédération Australienne de Football.

Une étude menée sur les femmes dans le football en Océanie indique que la majorité des personnes interrogées considèrent le soutien d’autres femmes comme un élément essentiel de leur propre réussite.

La formation à la Licence C leur propose justement un environnement privilégié pour apprendre et progresser en compagnie de leurs pairs, sous la supervision d'une équipe pédagogique expérimentée. Dans l’ensemble, cette première expérience a suscité des commentaires très positifs.

"La mission de l’OFC est de faire tomber les barrières pour permettre aux femmes de trouver leur place dans le football", explique Emma Evans, Responsable du Football Féminin de l’OFC.

"Si nous voulons y parvenir, nous devons miser sur la formation. En effet, nous souhaitons augmenter le nombre et le niveau des femmes entraîneurs qui exercent dans la région. Aujourd’hui, moins de 10 % des entraîneurs sont des femmes ; plus on monte dans la pyramide des compétitions et plus cette proportion diminue."

"Cette formation est un premier pas dans la bonne direction pour faire bouger les choses. Nous voulons des techniciennes compétentes, qualifiées et capables de mener à bien les missions qui leur sont confiées."