Luca Toni en chiffres

"Courir après un ballon, marquer des buts, faire la fête et souffrir dans un stade… voilà, c'était ça, ma vie." L'existence de Luca Toni va bientôt connaître un changement radical. Avec le panache qu'on lui connaît, l'attaquant italien a ponctué sa toute dernière apparition chez les professionnels d'une superbe Panenka. Sous son impulsion, Vérone a mis fin à la série de 26 matches sans défaite de la Juventus en championnat. FIFA.comretrace la carrière de l'ancien champion du monde en quelques chiffres.

100

pour cent des 16 buts de Toni en équipe d'Italie ont été inscrits depuis l'intérieur de la surface de réparation. On dénombre sept reprises de la tête, trois volées et dix réalisations consécutives à des centres de la gauche. Cinquante-six pour cent de ses buts chez les Azzurri ont en outre été marqués face à trois adversaires : le Bélarus, l'Écosse et l'Ukraine. On se souvient de son doublé face à cette dernière équipe en quart de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006™.

48

réalisations ont fait de Toni le meilleur buteur de l'histoire de Vérone en Serie A. L'ex-international n'a eu besoin que de trois saisons pour réaliser cet exploit. Son dauphin Emiliano Mascetti avait trouvé le chemin des filets à 35 reprises en neuf campagnes au sein de l'élite italienne. De son côté, Toni a bouclé ses deux premières saisons à Vérone avec 20 et 22 buts au compteur. Son efficacité lui vaut d'occuper la première et la deuxième place du classement des meilleurs réalisateurs véronais sur une saison de Serie A. Avant lui, personne chez les Gialloblu n'avait passé la barre des 15 unités.

47

ans après Antonio Angelillo (Inter Milan), Toni est devenu en 2005/06 le premier joueur à inscrire 30 buts en une saison de Serie A. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, seuls Gunnar Nordahl (deux saisons de suite au milieu du siècle dernier) et Gonzalo Higuain (cette saison) ont signé pareil exploit. Avec 31 buts en 38 matches sous les couleurs de Fiorentina, Toni s'est adjugé le Soulier d'Or européen, 38 ans après le sacre inaugural d'Eusebio (Benfica) dans cette compétition.

39

buts en 46 matches, tel est le bilan chiffré de la première saison de Toni au Bayern Munich, en 2007/08. L'Italien a terminé meilleur buteur de la Coupe UEFA et de la Bundesliga. Fort de ses 24 réalisations en championnat, il devance Giovane Elber et Roy Makaay au classement des étrangers les plus prolifiques du club bavarois sur une saison.

38

ans, c'est l'âge auquel Toni est devenu le plus vieux Capocannoniere de l'histoire de la Serie A, en 2014/15. Auteur de 22 buts en 38 matches, l'attaquant de Vérone partage cet honneur avec Mauro Icardi (Inter Milan) et devance Dario Hubner, lui-même âgé de 35 ans lors de sa première saison à Plaisance en 2001/02, achevée sur un titre de co-meilleur buteur de l'élite italienne. Ironie du sort, après avoir vendu Hubner à Plaisance, les dirigeants de Brescia avaient recruté un certain… Luca Toni.

34

telle est la place occupée par la chanson Numero Uno (Luca Toni) dans les hit-parades allemands au début de l'année 2009, derrière de célèbres tubes comme Hot n Cold de Katy Perry, Allein Allein de Polarkreis 18 ou So What de Pink. Cet hommage à l'attaquant du Bayern Munich est l'œuvre du comique et imitateur allemand Matthias Knop.

27

ans, c'est l'âge auquel le puissant buteur italien a fait ses débuts internationaux, en août 2004. À titre de comparaison, Alessandro Del Piero, l'homme qui l'a remplacé lors du premier match de l'Italie en Coupe du Monde 2006, avait 20 ans à l'époque de son baptême du feu. Sur le banc ghanéen, Derek Boateng, qui portait le même numéro que Toni, n'avait quant à lui que 18 ans au moment d'honorer sa première sélection.

16,3

mètres, c'est la distance depuis laquelle Toni a inscrit, de la tête, son premier but sous les couleurs de la Juventus en février 2011, contre Cagliari. Ce jour-là, il ne lui a manqué que quelques centimètres pour marquer enfin depuis l'extérieur de la surface de réparation en Serie A, ce qui ne lui était plus arrivé depuis fort longtemps. Il mettra un terme à cette malédiction avec Vérone presque quatre ans plus tard, en 2014, lors d'un match contre l'Udinese.

8

comme le nombre de clubs de Serie A pour lesquels Toni a fait trembler les filets. Seul Nicola Amoruso a fait mieux, en marquant pour le compte de neuf équipes.

6

transferts en cinq ans, c'est le rythme fou auquel Toni a vécu au début de sa carrière. Il a tout d'abord quitté Modène en 1996, avant de passer par Empoli, l'Atletico Roma, Fiorenzuola, Trévise et Vicence. Il a ensuite eu la chance d'évoluer aux côtés de Pep Guardiola et Roberto Baggio à Brescia. En 22 ans, il aura finalement connu 15 employeurs différents.