samedi 25 avril 2020, 15:00

L'hebdo des bons mots

Drôles, incisives, instructives, émouvantes... Comme à son habitude, FIFA.com termine la semaine en vous proposant les meilleures déclarations entendues aux quatre coins de la planète foot.

"Encore heureux qu'ils gagnent la Coupe du Monde. Il n’y a que des cracks. Il peut faire trois équipes d’un très, très bon niveau. Mets Guardiola en équipe de France, tu vas voir comment ils vont jouer. On va se régaler. J’ai le droit de ne pas aimer. Je regarde, j’ai des potes qui jouent en sélection. C’était bien, c’était mérité, la Coupe du Monde" - Samir Nasri, milieu de terrain de la France, à propos de la victoire à Russie 2018 (Instagram)

"Il avait quelque chose en lui, un pouvoir que je n’avais jamais ressenti en tant que coéquipier, une aura que je n’avais jamais vue auparavant. Il était si intimidant qu’il vous secoue. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi Philippe Senderos disparaissait à chaque match qu’il jouait contre Didier. Mais quand j’ai moi-même joué contre lui en Premier League avec Arsenal, j’ai compris" - William Gallas, ancien défenseur d'Arsenal et Chelsea, à propos de son ancien coéquipier et adversaire Didier Drogba (The Athletic)

"J'avais huit ans, je jouais à l'AS Lodigiani. Milan et la Lazio m'avaient supervisé et me voulaient. La Lazio avait même offert de l'argent. Ma mère et mon grand-père aimaient la Lazio, ma famille espérait que j'y aille, sauf mon père qui était un grand fan de la Roma. Un accord était tout proche" - Francesco Totti, ancien attaquant de l'AS Rome (Instagram)

"Jusqu'à aujourd'hui, à chaque moment seul, cela me hante toujours. Parfois, j'ai l'impression que le monde devrait revenir en arrière afin que je puisse me racheter. Mais je sais que c'est quelque chose qui me hantera pour le reste de ma vie. J'accepte cela parce que je ne peux rien y faire. J'y suis allé pour sauver mon pays, mais j'ai fini par être le méchant, ce que j'accepte parce que je sais ce que les gens ressentent. C'était un désastre" - Asamoah Gyan, attaquant du Ghana, à propos de son penalty manqué contre l'Uruguay en quart de finale d'Afrique du Sud 2010 (TV3 Ghana)

“Avec Beloumi, Assad, Bensaoula, Fergani et d’autres joueurs, nous avons fait toutes les catégories ensemble jusqu’à ce que nous arrivions à l’équipe première. Nous avons formé une grande équipe, celle des années 80, qui a fait bonne figue lors de la Coupe du Monde de 1982. Nous étions plus que des amis, nous étions une famille. Je suis très fier d’être parmi ces joueurs" - Rabah Madjer, ancien attaquant et sélectionneur de l'Algérie

"Un jour à la Gailette (centre d’entrainement de Lens), on avait rendez-vous à 12h15. Je l’appelle et il me dit : 'je suis au McDo, je prends mon BigMac'. Incroyable alors qu’on devait manger des pâtes ! Du coup à la cantine, il vient, il mange rien, il prend juste un jus d’orange et va dans sa chambre chauffer ses sandwichs. C’est un vrai fou" - Charles Itandje, ancien gardien de but du Cameroun, à propos de son ancien coéquipier Benoît Assou-Ekotto

"Håland est le plus fort de tous et a bien fait de choisir le Borussia, le meilleur club pour améliorer ses talents. Dans quelques années, il ira dans une grande équipe pour 200 millions d'euros, peut-être 300 millions d'euros" - Christian Vieri, ancien attaquant de l'Italie

"J'ai beaucoup gagné, cinq fois la Ligue des Champions, mais j'ai perdu trois finales de C1, une Supercoupe d'Europe, trois finales intercontinentales, une Coupe du monde, un championnat d'Europe et plus encore. Cela fait partie du jeu, j'ai tout accepté. Peut-être que mon pire souvenir est quand nous avons perdu à Marseille" - Paolo Maldini, ancien défenseur de l'AC Milan à propos de la défaite en quart de finale de Ligue des champions de l'UEFA en 1991

oqq3rnfvvf9wtuve6f1s.jpg

"Il y avait un manque de modèles féminins quand j'étais petite, c'est quelque chose qui a beaucoup changé aujourd'hui. C'est très important. Je peux voir l'impact que tout le succès que j'ai eu avec Lyon a eu non seulement sur les jeunes filles, mais aussi de jeunes garçons en Norvège" - Ada Hegerberg, attaquante de l'Olympique lyonnais et de la Norvège (The Guardian)

"Je ne supportais plus les gens qui me demandaient "comment ça va ?", "et ton genou ?"... ça me rendait dingue. Pourquoi me poser toutes ces questions stupides ? Ça va. Je ne suis pas morte. Je suis juste blessée" - Jessica Fishlock, attaquante de l'OL Reign (The Telegraph)