samedi 09 mai 2020, 07:19

L'hebdo des bons mots

Drôles, incisives, instructives, émouvantes... Comme à son habitude, FIFA.com termine la semaine en vous proposant les meilleures déclarations entendues aux quatre coins de la planète foot.

"C'est un joueur incroyable, ce qu'il nous montre, c'est de la folie ! J'espère que dans le monde du football, les gens réalisent que ce garçon n'est pas normal. Son cerveau est ailleurs, j'ai pu m'en rendre compte quand j'ai travaillé avec lui. C'est l'un de ces gars que tu dois tout simplement laisser jouer, parce que si tu essaies de comprendre ce qu'il fait, tu en attrapes mal à la tête... Il vient d'une autre planète !" - Thierry Henry, ancien attaquant de la France et ancien entraîneur adjoint de la Belgique (Sky Sport)

"En France, quand tu es jeune, on t’infantilise. Alors que tu n’es plus un enfant. Moi, par exemple, j’ai été papa très tôt. On me traitait comme un gosse alors que plein de joueurs plus âgés n’avaient pas les responsabilités que j’avais dans ma vie. C’était dur d’avoir ce traitement un peu scolaire : 'Si tu ne fais pas ce que je te dis, tu ne joueras pas', etc. Ce n’était vraiment pas fait pour moi" - Allan Saint-Maximin, ailier de Newcastle (France Football)

Un jour, il est venu à l'entraînement avec une Fiat, en portant un jean, une chemise blanche Levi's et des Adidas blanches, raconte le portier qui a fait les belles heures de Manchester United. C'était totalement différent de ce qu'on pouvait voir chez les autres : Ferrari, Dolce&Gabbana et Versace. Bien sûr, il avait son côté sombre et voyait parfois rouge à cause de cela, mais il était très doux avec la balle. Sans elle, il n'était pas si élégant" - Edwin van der Sar, ancien gardien de la Juventus, à propos de Zinédine Zidane (Ziggo Sport)

"C’était un ami, pas un entraîneur. Il m’a dit : "Tu peux boire, sortir, faire tout ce que tu veux, je te couvrirai." Il nous demandait seulement d’être bons sur le terrain le week-end. Si je voulais aller voir ma famille un week-end où je ne jouais pas, Sampaoli me disait qu’il s’occuperait de mon chien" - Samir Nasri, ancien joueur de Manchester City, à propos de Jorge Sampaoli (Instagram)

"Manuel Neuer a complètement changé le jeu, probablement vers 2010 lors de la Coupe du Monde. Il avait déjà joué comme gardien-libéro auparavant, mais c'était quelque chose de complètement nouveau de le voir le faire à ce point avec le Bayern Munich et l'Allemagne. Ses deux entraîneurs, Joachim Low et Pep Guardiola, ont profité du fait qu'il était assez courageux pour le faire. Il a beaucoup changé le jeu et changé les attentes vis-à-vis des gardiens de but." - Kasper Schmeichel, gardien de but du Danemark (The Athletic)

"Je l’aime parce qu’il est petit. Il avait le numéro 10 et il jouait comme attaquant, comme moi dans mon club. Alors je me suis dit que si un joueur petit comme lui se débrouille bien en Premier League, je pourrais le faire aussi. Imaginez que je n’étais qu’un enfant. J’avais 9-10 ans" - Sergio Agüero, attaquant de Manchester City, à propos de Michael OWen (Instagram Live)

"Tout le monde parlait de ma blessure. Quand je suis arrivé à l'entraînement avec cette coiffure, tout s'est arrêté. J'ai enfin eu la tranquillité d'esprit et je pouvais me concentrer sur la rééducation. Je n'étais pas vraiment fier de ma coupe de cheveux bizarre, mais c'était un bon moyen de changer de sujet." - Ronaldo, ancien attaquant du Brésil, à propos de sa coiffure avant la finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2002 (Kicker)

"Le Real Madrid a besoin d’un tueur des surfaces, comme j’ai pu l’être et comme l’est Cristiano Ronaldo, qui a endossé ce rôle à la perfection durant plusieurs années au Bernabeu. Comment ne pas aimer Benzema ? C’est un attaquant avec une classe exceptionnelle mais ce n’est pas un killer, ni un véritable joueur de surface. C’est un magnifique second attaquant" - Hugo Sanchez, ancien attaquant du Real Madrid (AS)

"Dans mon esprit, il y a la Coupe du Monde, qui est la plus grande compétition et pour laquelle je peux vraiment parler de rêve. Les Jeux Olympiques ou l'EURO, c'est plutôt un objectif. Oui, j'espère y être" - Eduardo Camavinga, milieu de terrain de Rennes (Ouest-France)

"Durant toute sa carrière, Edinson Cavani a toujours été le joueur sacrifié. Par exemple, l’Uruguay joue avec Suarez, Forlan et Cavani. Qui s’exile sur un côté ? Cavani. Ibrahimovic au PSG, qui s’exile sur un côté ? Cavani. Quand Ibrahimovic s’en va et que Cavani devient le leader de l’équipe, on fait venir Neymar. Et maintenant, c’est Neymar qui tire les penalties. Cavani a besoin d’aller dans un club où on va lui donner le numéro 9 et lui confier la clé de l’attaque en pointe" - Gustavo Poyet, ancien milieu de terrain de l'Uruguay (beIN SPORTS)