vendredi 25 mars 2016, 22:54

L'hebdo des bons mots

Drôles, instructives, incisives, émouvantes... Comme à son habitude, FIFA.com termine la semaine en vous proposant les meilleures déclarations entendues aux quatre coins de la planète foot.** **

Au micro de FIFA.com "Affronter l’Argentine, c’est affronter le Porteño (habitant de Buenos Aires) qui se moquait de nous. C’était comme gagner contre son grand frère, un combat plus intime. Avec le Brésil, ça a toujours été une question de style, une sorte de "me voici et, même si tu joues bien au foot, tu ne vas pas gagner". De fait, l’Uruguay a plutôt mieux négocié les matches importants que le Brésil au fil de l’histoire" - *Enzo Francescoli, ancien international uruguayen*

"Je n’ai pas de qualité intrinsèque qui saute aux yeux, je n’ai pas la facilité technique d'un Thiago Silva, je n’ai pas une vitesse de pointe comme Raphaël Varane, alors je compense certaines lacunes par le placement, le vice, ou ma grinta"Alaeddine Yahia, défenseur international tunisien

"Je n'avais pas vraiment d'idole. J'ai entendu parler à la radio de joueurs légendaires comme Lev Yashin, Ricardo Zamora… ou d'autres gardiens plus récents. Mais au Cameroun, on n'avait pas la possibilité de voir les images. Donc c'était surtout mon imaginaire qui travaillait. J'ai appris à jouer dans la rue et mes premières vraies séances d'entraînement m'ont été données par Vladimir Beara, ancien gardien de la Yougoslavie, quand il est arrivé à la tête de l'équipe nationale camerounaise. Le talent, je l'avais en moi mais c'était la première fois que je faisais un véritable travail spécifique pour mon poste" - *Thomas Nkono, ancien international camerounais*

En France

"Depuis une dizaine années dans mon métier, je les entends utiliser certains mots et je me dis 'waouh'. Si, à notre époque, on s’était parlé ainsi, cela aurait fini en baston. Mais je ne suis pas choqué, j’essaie de comprendre. Le poids des mots n’est pas le même" -

Didier Deschamps, sélectionneur de la France*

"Demain, on me dit que je suis coach au Real, j’y vais. La médiatisation est différente sinon les problèmes sont les mêmes. Gérer l’égo de Ronaldo à Madrid ou celui de certains joueurs de Tours, je peux vous dire que ce n’est pas simple. C’est plus dur de gérer des situations de niveau comme ça, car plus tu montes, plus les mecs comprennent. Plus bas, il faut tout expliquer, sans être certain que le mec en face de toi comprenne. Je suis convaincu que c’est plus facile d’être entraîneur au Real Madrid qu’à Tours. A Madrid, tu as besoin de 20/30 millions pour recruter un joueur, tu vas voir Florentino Perez et tu les as. A Tours, tu réclames 5000 euros pour un contrat, tu ne l’as pas et t’es dans la m… " -

Marco Simone, entraîneur italien de Tours (Le Figaro)

*"Les supporters aiment la mentalité des joueurs britanniques. Dès que vous perdez la balle, vous essayez de la récupérer. Je ne pense pas qu’ils voient ça très souvent ici. Je m’en suis aperçu à l’entraînement. En France, si un joueur perd le ballon, il se dit : 'Vas-y à ma place et rends le moi'" - Steven Fletcher, milieu de terrain de l'Olympique de Marseille

"Je n'ai pas eu d'autre idole dans ma vie. Enfin, en tout cas dans le football. Mon autre idole, c'était Steve McQueen. Mais d'un côté, ils sont très proches. Ils avaient tous les deux la même classe. Il m'a toujours passionné. J'ai toujours tout lu à son sujet, même lorsqu'il était entraîneur. Même lorsqu'il a pris ses distances avec le football" - Youri Djorkaeff, ancien international français, à propos de Johan Cruyff (L'Équipe)

En Angleterre"Je suis chambré dans ma famille, car mes dix minutes internationales ont été ruinées par un homme. Tout le monde me dit que Zlatan a ruiné ma carrière internationale. Mais je ne pense pas que d'autres défenseurs l'auraient stoppé ce soir-là" Ryan Shawcross, défenseur de Stoke City, en référence à sa dernière apparition avec l'Angleterre contre la Suède, lors du quadruplé de Zlatan Ibrahimovic (Telegraph)

"Je suis un sac de nerfs devant leurs matchs. Je n’ai jamais été un angoissé de toute ma vie. J’ai déjà tiré un penalty en Coupe du monde et je n’ai rien ressenti" Gary Lineker, ancien international anglais formé à Leicester City

En Espagne "Il existe deux sortes de vitesse : celle physique, que Leo manie mieux que tout le monde - Cristiano ou Ney l’ont aussi - puis tu as la vitesse mentale. Là, Messi est insurmontable. Quoi que tu fasses, il sera plus rapide. Il a toujours un cran d’avance. Tu peux essayer tout ce que tu veux pour l’arrêter, mais lorsque tu tentes de lui prendre le ballon, il n’est déjà plus là. Son centre de gravité est incroyablement bas. Il est le prototype parfait du footballeur. C’est une force de la nature, il est spectaculaire" -* Xavi, ancien coéquipier de Lionel Messi au FC Barcelone (La Vanguardia)

"J'ai beaucoup travaillé ces dernières semaines, afin de contrôler mon anxiété, mes nerfs, dans les moments d'euphorie" - Luis Suarez, attaquant du FC Barcelone

*"La rivalité Barça-Madrid a fait que les deux équipes ont toujours été parmi les meilleures. C’est pour ça que j’aime bien la stimuler de temps en temps. Il ne s’agit pas de provoquer pour provoquer" - Gérard Piqué, défenseur du FC Barcelone (GQ)

"À la mi-temps, quand tu jouais mal, tu t'attendais à recevoir un savon et à ce qu'on te dise de redoubler d'efforts. Lui te disais que tu jouais mal parce que tu courais trop. Il fallait envoyer le ballon où tu voulais qu'il aille, et pas courir derrière lui. Il te disait exactement le contraire de ce que tu avais toujours appris" - *Pep Guardiola, ancien milieu de terrain du FC Barcelone, à propos de Johan Cruyff*

En Allemagne* "Donnez-moi les noms ! Donnez-moi leur nom et leur adresse. Je n'étais pas rapide quand j'avais 20 ans et je ne suis pas plus rapide maintenant, donc je ne pense pas que cela va changer. Mon âge n'a pas d'importance. Certains joueurs sont vieux à 28 ans et d’autres paraissent encore jeunes à 36 ans" - Xabi Alonso*, milieu de terrain du Bayern Munich, au sujet des critiques sur sa lenteur (Goal)

Ailleurs "Elles ont déjà pu rencontrer un célèbre Argentin, sa Sainteté le pape François, mais maintenant, elles veulent rencontrer Messi, mais je n’ai pas pu leur arranger ça"* - Barack Obama, Président des Etats-Unis, qui voulait présenter ses deux filles à Lionel Messi

  • "Personne n'a jamais trouvé la réponse à cette question. Sans doute parce qu'il n'y en a pas" - *Guillaume Gillet, défenseur de la Belgique, à la question de savoir comment arrêter Cristiano Ronaldo (DH)*

"Il n'a pas été écouté mais cela m'a évidemment fait plaisir. Ce n'est pas rien d'avoir Maradona comme supporter" - **Dries Mertens, ailier de Naples, au sujet de la demande de Diego Maradona de la voir titulaire lors du match au sommet face à la Juventus

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