samedi 20 février 2016, 11:41

L'hebdo des bons mots

Au menu des meilleures déclarations de la semaine, nous vous proposons David Trezeguet qui se souvient de Diego Maradona, Roy Keane qui secoue Eden Hazard, Laurent Blanc qui tance la nouvelle génération et Enzo Scifo qui vante l'école de la rue.

Sur FIFA.com "La rue a été ma formation. Ça a marqué mon style. Je n'arrête pas de d'expliquer aux jeunes joueurs aujourd'hui que c'était toute notre vie et que c'est ça qui nous a permis de réussir dans ce sport. On avait la passion, on ne pensait qu'au foot. On n'avait pas de Playstation, on n'avait que ça ! C'est la meilleure école possible, même si à côté de ça on peut avoir des entraîneurs qui nous corrigent un peu par la suite. Taper la balle contre un mur pour améliorer sans cesse ses gestes, jouer entre les voitures, apprendre à contrôler au bon moment… et surtout jouer pendant des heures et des heures ! C'est ça, il n'y a pas de secret" - *Enzo Scifo, ancien international belge*

"Comme n'importe quel joueur, j'ai eu des hauts et des bas, mais ce que je retiens, c'est que j'ai déjà marqué plus de 230 buts, que j'ai gagné 15 titres et que j'ai soulevé la Copa Libertadores avec le club que je supporte depuis toujours. Sincèrement, que demander de plus ?" - *Fernando Cavenaghi, attaquant argentin*

"Cela fait 11 ans que je joue dans le meilleur club du monde, où chaque jour est comme un examen. Il est difficile de tenir longtemps dans un club comme le nôtre et je suis fier d'être toujours ici. Cela me motive dans mon travail pour continuer de progresser" - Sergio Ramos*, défenseur du Real Madrid*

En France "Je l'ai très mal pris. Je me suis engagé pour lui et voici son remerciement. Je trouve ça pitoyable. Il pénalise le club. Beaucoup de personnes de cette génération passent leur temps à s'excuser. Il faut réfléchir avant. S'il a un problème avec moi, je ne me servirai pas de vous pour le régler" - *Laurent Blanc, entraîneur du Paris Saint-Germain, suite aux propos de Serge Aurier à son encontre*

"C'est un moment extraordinaire. Après la finale perdue contre l'Italie, on rentre à l'hôtel. J'étais au fond du trou, la défaite, mon tir manqué, je m'en voulais. Arrivé à l'hôtel, ma mère me dit que quelqu'un veut me voir. C'était Maradona. On a passé la nuit à discuter. C'était la première fois qu'on se parlait. Il me réconfortait, me disait que lui aussi avait vécu des moments difficiles. Ça m'a redonné l'espoir et l'énergie, et il m'en fallait, car la suite a été compliquée avec la relégation de la Juve et ma décision de rester en Serie B. Depuis, on se voit régulièrement. On parle de la Juventus et de Naples. J'ai un respect considérable pour lui, mais il respecte aussi beaucoup mon histoire avec la Juve" -* David Trezeguet, ancien attaquant international, revenant sur la défaite de la France en finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2006 (France Football)

  • En Angleterre "Mon équipe est rock and roll. Notre secret c’est que nous sommes un vestiaire très soudé. Il y a une solidarité que je n’avais jamais vue dans ma vie" -Claudio Ranieri, entraîneur de Leicester

"Je ne cherche pas de club, ce sont les clubs qui me recherchent" - *José Mouriho, ancien entraîneur de Chelsea*

"Individuellement, nous sommes tous moins forts que l'an dernier. Le fond du problème est d'ordre mental. Nous avons peut-être trop profité du titre de champion d'Angleterre, nous nous sommes installés dans un certain confort sans doute" - Eden Hazard*, attaquant de Chelsea*

"Si j’étais l’un de ses coéquipiers, je lui botterais les fesses à l’entraînement. Certains anciens de l’équipe doivent mettre la main sur lui. Il est talentueux, mais il agit comme un enfant gâté. C’est tout à fait ridicule" -

Roy Keane, ancien international irlandais, à propos d'Eden Hazard, attaquant de Chelsea (ITV)*

"Voilà ce qui arrive quand on travaille à Manchester United. On subit beaucoup de pression des médias. Je pense toujours que j’étais le meilleur choix pour ce rôle d’entraîneur"David Moyes, ancien entraîneur des Red Devils

"C’est vrai que Pirès et moi, on ne s’aimait pas beaucoup. J’ai beaucoup joué contre lui sur mon flanc droit et on avait une relation pour le moins hargneuse. Je le verrai toujours comme le joueur qui a instauré le plongeon dans le jeu anglais. Cette manie qu’il avait de se jeter au sol sans aucun contact m’a toujours exaspéré" - *Danny Mills, ancien arrière droit anglais, à propos de Robert Pirès (Times)*

En Espagne "Je vais vous raconter comment ça s’est passé avec Manchester United quand on a gagné la Ligue des Champions. Il y avait des joueurs avec qui c’était seulement 'Bonjour, bonsoir' : Scholes, Giggs, Ferdinand…  Je n’ai pas besoin de dîner avec Karim Benzema et Gareth Bale à la maison. Ce qui compte, c’est ce qui se passe sur le terrain" -*Cristiano Ronaldo, attaquant du Real Madrid*

"Il fait du bon travail au niveau du business. Mais en termes de football, il essaie toujours de trouver une autre solution. Le Barça a un vrai style de jeu alors que le Real change d’entraîneur tous les ans. La clé, c'est d'être constant.C’est la raison pour laquelle il n’a gagné qu’une Liga sur les sept dernières saisons, pendant que le Barça en a gagné cinq et l’Atlético une. Le Barça a gagné deux fois plus de titres depuis que le Real a Florentino Perez comme président" -* Rafael Benitez, entraîneur espagnol, au sujet de Florentino Perez, président du Real Madrid (BT Sport)*

"Il y a eu un avant et un après ce tacle. Après six mois à Barcelone, je ne me voyais pas rester longtemps : mes caractéristiques n'allaient pas dans le sens de la philosophie catalane. Si Bendtner avait contrôlé la balle autrement, il m'aurait échappé. Mais cela s'est passé de cette manière et on a fini par gagner la Ligue des champions"*  - Javier Mascherano, défenseur du FC Barcelone, en référence à un tacle réussi contre Arsenal en Ligue des champions de l'UEFA (The Guardian)

"Le Barça a une très belle équipe. Les trois de devant, c'est sensationnel. Derrière eux, il y a Busquets, Iniesta, Rakitić, des vrais milieux de terrain. Le Real en a un seul, c'est Modrić. Même si le Barça est favori pour toutes les compétitions, ils ont peur du Real Madrid. Vraiment. Ils savent que c'est la seule équipe qui peut leur enlever un titre, surtout la Ligue des champions. Ils ne seront jamais tranquilles avec le Real. Ils ont peur, car ils sont conscients que les individualités du Real peuvent une nouvelle fois gagner la Champions -* Arrigo Sacchi, ancien entraîneur italien (Marca)

  • En Italie "Je suis convaincu que les entraîneurs apprennent beaucoup des grands joueurs. Et lui avait ce don, il n'a pas besoin de l'apprendre. Il sera sûrement capable de transmettre tout cela à ses joueurs. Je pense qu'il réussira en tant qu'entraîneur. Et pour lui ça sera plus facile que pour moi ou pour d'autres, qui n'avons pas ses qualités naturelles" - *Luciano Spaletti, entraîneur de l'AS Rome, à propos de Zinédine Zidane *Sur Twitter**