samedi 13 février 2016, 05:19

L'hebdo des bons mots

Cette semaine, dans "l'hebdo des bons mots", Laurent Blanc répond à distance à Hatem Ben Harfa, Eden Hazard a encore envie de "manger" Zidane, Antonio Cassano évoque l'impact de la luxure sur son jeu, alors que José Mourinho ne se montre pas nostagique de la Liga.  Au micro de FIFA.comLa génération dorée qui a conquis trois CAN n'a participé qu'aux qualifications d'Afrique du Sud 2010 et tout le monde se rappelle du match décisif face à l'Algérie. Notre destin n'était pas d'aller en Coupe du Monde" - Mohamed Shawky, milieu de terrain de l'Egypte "Je répète sans arrêt à mes joueurs que nous pouvons apporter du bonheur aux Égyptiens. Beaucoup de gens souffrent au quotidien. Certains sont pauvres, d'autres au chômage. Le football est parfois pour eux leur seule bouffée d'oxygène" - Hector Cuper, *sélectionneur de l’Égypte* "Si mes parents n’étaient pas partis en France, j’aurais pu faire partie de ces enfants qui rêvaient de me toucher" - *Cédric Bakambu, attaquant congolais de Villarreal*

En France "C’est un footballeur que j’aime, qu’on est obligé d’aimer car il fait des actions incroyables. Après, le garçon et l’homme sont un peu plus difficiles. Tous les bons joueurs peuvent intéresser le PSG, c’est le message que je délivre à Hatem ou d’autres. Pour l’instant, on n’est pas dans cette réflexion-là. Tous les joueurs de talent que l’on approchera, ou ceux qui nous appellent, on sera toujours attentifs. On ne les fera pas tous, sinon ça sera ingérable, et une équipe ce n’est pas que ça, il faut aussi des joueurs de devoir, c’est l’amalgame qu’il faut réussir" - *Laurent Blanc, entraîneur du Paris Saint-Germain, répondant à un appel du pied d'Hatem Ben Arfa*

"C’est dommage parce que le foot est un spectacle... C’est sans doute culturel. En Angleterre, toutes les équipes attaquent. Même face aux grosses écuries, le dernier du classement ne ferme pas le jeu. Il n’y a ni complexe, ni calcul... Ici, c’est vrai que les blocs sont bas, ça joue uniquement le contre. C’est beaucoup plus fermé. Ça fait partie de la culture du championnat" - Hatem Ben Arfa*, attaquant de l'OGC Nice (Onze Mondial)*

En Angleterre "Je voudrais être entraîné par Zidane. Quand j'étais tout petit, je le regardais à la télévision et sur internet pendant des heures. Je parlais tout le temps de lui, je 'mangeais' Zidane. C'est toujours un plaisir d'entendre un joueur que j'ai admiré parler de moi. J'ai toujours apprécié Zidane" - *Eden Hazard, milieu de terrain de Chelsea (La Nouvelle Gazette)

"Je ne serai pas surpris le jour où il arrivera à centrer d'un côté et à reprendre le ballon de la tête dans la surface. C'est un joueur qui sait anticiper la trajectoire du ballon et où l'adversaire va jouer. Il sait tout avant tout le monde. On l'a recruté à Caen parce qu'il était le meilleur récupérateur parmi les cinq plus grands championnats européens. Cette saison, c'est pareil" - Claudio Ranieri, entraîneur de Leicester à propos de N'Golo Kanté (Corriere dello Sport)

*"À l'AS Rome, je jouais mieux après une nuit de luxure. Un jour, j'ai même volé les clés du centre d'entraînement de la Roma et j'ai passé la nuit là-bas en bonne compagnie. Le lendemain, j'ai provoqué un penalty et marqué deux buts contre la Juve" - *Antonio Cassano, milieu de terrain de la Sampdoria (AS)

  • En Espagne "J’ai besoin de compétition chaque semaine, et en Espagne, même si j’étais dans un grand club, ça m’arrivait très rarement. Il y avait un Barça-Madrid, un Madrid-Barça, et le reste des matchs on les gagnait 4:0, 5:0, 4:1, 6:1" -*José Mourinho, ancien entraîneur du Real Madrid*

"Je suis en admiration devant lui. Pas seulement pour les buts, les statistiques qu'il est en train de réussir, car tous les amoureux du foot adorent Cristiano, mais surtout par son ambition. Il a l'ambition de pouvoir toujours faire plus, mieux, il n'est jamais content de ce qu'il fait et ça se voit à l'entraînement" -*Zinedine Zidane, entraîneur du Real Madrid, à propos de Cristiano Ronaldo *

"Quand j'étais au Barça, Andrés Iniesta et moi étions souvent sur le banc. Il était très jeune et j'étais impressionné par sa technique à l'entraînement et en match. Il a ensuite grandi en tant que joueur et ce fut fantastique. C'est incroyable de le voir jouer, on dirait qu'il flotte sur le terrain" - *Henrik Larsson, ancien attaquant du FC Barcelone*

"J'ai toujours dit qu'il n'y a que deux personnes qui peuvent changer mon avenir. La première est ma femme, et aujourd'hui nous sommes très contents à Barcelone. Et d'un niveau sportif, la deuxième personne est Guardiola. Mais il sait que la meilleure place pour la suite de ma carrière est ici" - *Sergio Busquets, milieu de terrain du FC Barcelone (ESPN)*

En Allemagne "Il est le joueur le plus professionnel que j’ai rencontré. Dans sa tête, il pense à bien manger, à bien dormir et à bien s’entraîner, 24 heures sur 24. Il est toujours disponible, jamais blessé, parce qu’il se concentre sur ces choses-là. Il sait toujours ce qu’il faut faire pour être dans sa forme optimale. J’ai toujours été très très content de l’avoir, dès la première minute" - *Pep Guardiola, entraîneur du Bayern Munich, au sujet de Robert Lewandowski (Sky Sport)

Ailleurs "C’est une grande fierté d’avoir joué contre toi. Avant tout, je veux te demander pardon pour les deux buts que je t’ai mis et te remercier pour m’avoir permis d’accomplir un rêve" - Walter Gonzalez, attaquant d'Arouca s'adressant à Iker Casillas sur Instagram

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