Buts, stats, déclarations, réseaux sociaux... Comme chaque semaine, FIFA.com passe en revue les faits marquants du week-end dans les grands championnats européens.

Face à Rennes, le Paris Saint-Germain a certes gagné (3-0) et conservé son fauteuil de leader de la Ligue 1, mais il a également perdu gros : quatre de ses joueurs ont été contraints de sortir sur blessure - Idrissa Gueye, Thilo Kehrer, Alessandro Florenzi et Moise Kean -, rejoignant une infirmerie déjà bien remplie (Neymar, Kylian Mbappé, Marco Verratti, Julian Draxler, Presnel Kipembe, Juan Bernat...).

Dans cette hécatombe, Angel Di Maria a porté les siens d'un doublé qui permet à l'Argentin de totaliser 86 buts pour le club et de dépasser le légendaire Safet Susic (85) dans la hiérarchie des buteurs de la capitale.

Le derby entre Lyon et Saint-Etienne s'est soldé par une victoire de l'OL (2-1) grâce à un doublé de Tino Kadewere. Pour l'anecdote, l'attaquant zimbabwéen de 24 ans, qui disputait pour la première fois ce classique du championnat de France, a déclaré avant le match qu'il avait rêvé qu'il inscrivait deux buts contre les Verts.

Un tir - un but : l'Olympique de Marseille a fait le service minimum face à Strasbourg et se replace à la quatrième place de Ligue 1. C'est Morgan Sanson, d'une magnifique volée, suite à une remise de la tête de Dario Benedetto qui a fait la différence.

Un tir - un but, cela a également été le tarif infligé par le FC Séville à Osasuna, en Espagne. Ironie du sort, c'est un ex-Marseillais qui a débloqué la situation : Lucas Ocampos. De son côté, le voisin sévillan a subi la foudre au Camp Nou : le FC Barcelone s'est imposé 5-2 face au Bétis avec, en vrac : le troisième but en six matches d'Ousmane Dembélé, un doublé de Lionel Messi sorti du banc, et un but d'Antoine Griezmann après de nombreux manqués.

Sale soirée en revanche pour le Real Madrid ce dimanche avec une lourde défaite sur le terrain de Valence (4-1). Malgré leur domination et une ouverture du score signée Karim Benzema, les hommes de Zinédine Zidane ont craqué avec un but contre son camp de Raphaël Varane et un triplé de Carlos Soler. Pour noircir encore le tableau de la Maison Blanche, Benzema est sorti sur blessure.

Sans son buteur Danny Ings, auteur de cinq réalisations cette saison mais blessé au genou, Southampton l'a tout de même emporté face à Newcastle vendredi (2-0) et s'est offert le luxe de prendre la tête de la Premier League durant presque 48 heures, une première depuis septembre 1988, avant de repasser à la quatrième place derrière le leader Leicester, suivi de Tottenham et de Liverpool.

Défait la semaine dernière face à Arsenal, Manchester United s'est bien repris en battant Everton (1-3) avec un Bruno Fernandes en feu, auteur d'un doublé et d'une magnifique passe décisive pour le premier but en championnat d'Edinson Cavani.

Le Bayern Munich a pris seul les commandes de la Bundesliga. Le Rekordmeister est sorti victorieux du Klassiker en allant battre le Borussia Dortmund 2-3. Ex-buteur des Jaune et Noir, Robert Lewandowski s'est rappelé aux bons souvenirs de son ancienne équipe en faisant trembler les filets pour la 11ème fois de la saison en six journées. Une belle manière de fêter son 300ème match de Bundesliga. Son coéquipier David Alaba a également marqué, célébrant au passage sa 200ème victoire dans l'élite allemande. Leroy Sané a inscrit le dernier but bavarois, tandis que Marco Reus et Erling Haaland ont marqué les buts des locaux sur deux caviars de Raphael Guerreiro.

Mais celui qui a crevé l'écran ce week-end fut l'international autrichien Valentino Lazaro, qui a égayé la défaite du Borussia Mönchengladbach sur la pelouse de Leverkusen (4-3) avec un coup du scorpion somptueux pour réduire l'écart en fin de rencontre.

Élu joueur du mois d'octobre en Serie A, Zlatan Ibrahimovic a reçu son trophée avant le coup d'envoi de l'AC Milan contre le Hellas Vérone. La suite a été plus compliquée avec deux buts encaissés en 20 minutes par les Rossoneri puis un penalty raté par Ibra après l'heure de jeu. Mais la domination milanaise a fini par payer in extremis avec la réduction de l'écart de Davide Calabria à la dernière minute et l'égalisation du Suédois dans les arrêts de jeu.