"Je ne sais pas si c’était mon dernier match à la tête de l’équipe de France. Je suis sous contrat jusqu’en 2017, j’ai qualifié l’équipe pour l’EURO en 2017… après je ne suis pas le seul à décider de mon destin", avait confié Philippe Bergeroo au micro de FIFA.com quelques minutes après l’élimination de "son" équipe de France en quart de finale du Tournoi Olympique de Football Féminin, Rio 2016 face au Canada (1:0), le 12 août dernier.

Près d’un mois plus tard, la Fédération Française de Football a finalement décidé de se séparer de l’ancien gardien de but. Bergeroo paye cash son manque de résultats à la tête des Bleues qui, sous sa houlette, n’avaient pas non plus dépassé les quarts de finale de la Coupe de du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015. La FFF a nommé Olivier Echouafni à sa place.

Milieu de terrain passé notamment par l’Olympique de Marseille, le Stade Rennais et l’OGC Nice (391 matchs et 28 buts en Ligue 116), cet ancien jouer reconverti entraîneur en 2013 s’est vu confier les rênes de l’équipe de France Féminine ce 9 septembre. Agé de 43 ans, Echouafni était libre de tout contrat depuis son limogeage du FC Sochaux (L2) en septembre 2015. Il avait été auparavant aux commandes d’Amiens (National).

Alors que la Division 1 reprend ses droits ce 10 septembre, qu’un match amical vendredi 15 septembre face au Brésil à Grenoble et qu’une rencontre qualificative pour l’UEFA EURO 2017 face à l’Albanie quatre jours plus tard sont également au programme, Olivier Echouafni est déjà au travail. Il dévoilera sa première liste de joueuses ce 11 septembre "après les derniers matches de Championnat", selon les termes du communiqué de la FFF, avant le rassemblement à Clairefontaine prévu le 13.